Alors que nous vivons dans un monde globalisé où on assiste à un progrès technologique et au développement d’intégration régionale, un autre phénomène s’approfondit en parallèle, celui de la mondialisation. Au fait, l’intégration régionale et la mondialisation obéissent à une même logique de libéralisation des flux, seule l’échelle diffère, de plus, la mondialisation est facilitée par les nouvelles technologies et l’intérêt.
Donc, bien que le Burundi ait parvenu à s’intégrer en Afrique et dans la sous-région, serait-il facile de trouver sa place dans cette aire du travail sans frontières ?
Selon Sachwald(1997) la mondialisation sur le plan économique est un processus d’intégration des économies qui se caractérise non seulement par l’accroissement de commerce entre pays, mais aussi par une très facile croissance des flux financiers transfrontalier. Dans ce cadre, on peut donner l’exemple de l’Ecobank qui est présent même au Burundi.
Et alors, avec la présence de cette structure bancaire continentale, pouvons-nous conclure que le Burundi est mieux affilié dans cet univers ?
Pas exactement, car même dans son intégralité, l’Afrique est le continent moins intégré au monde malgré son plus grand nombre de communautés économiques et régionales.
Alors, où ça coince ? La mondialisation en Afrique est entravée par de nombreuses contraintes et le Burundi n’est pas épargné, ce dernier est d’ailleurs parmi les lanternes rouges selon l’indice de la globalisation du KOF qui vise à mesurer le niveau de mondialisation des pays dans le monde.
En effet, la plus grande sujétion, c’est notre réseau qui ne parvient pas à faciliter l’intercommunication entre les régions. Que ce soit au niveau du libre circulation, pire encore, au niveaudes nouvelles technologies qui devraient booster les échange le plus rapide et plus efficace à l’échelle mondiale.
Dans ces conditions, il n’y aura pas de succès sans le développement de ces infrastructures liés à la mondialisation qui sont des éléments constitutifs du première courroie de transmission de la mondialisation.
Que faut-il faire ?
Vu que le but premier de la mondialisation est l’interconnexion entre les peuples qui habitent le monde, il faut développer les Nouvelles Technologies d’Information et de Communication qui jouent un rôle majeur, de plus, il faut être compétitif sur le marché pour dire qu’il faut songer à la conquête du marché avec nos produits parce qu’on ne doit pas seulement absorber, c’est plutôt profiter de ce terrain avec des échanges des biens, des capitaux, des personnes, etc…. Enfin, notre pays est membre de pas mal d’organisation, malheureusement, il vient de passer plus de 15 ans avec une balance commerciale déficitaire. En revanche, la mondialisation est trop avantageuse, à part que c’est un espace de travail sans limite, c’est aussi un cosmos où on trouve la diversification des produits, l’accès au marché de tous les pays, la création de l’emploi et tant d’autres opportunités. En un mot, on ne pourra explorer cet univers qu’en s’y projetant.
Par Guy Eudes Barakana