La radiodiffusion communautaire Burundaise bientôt aux oubliettes

Loin d’être un outil, le numérique est déjà une culture, une civilisation, probablement que dans un futur proche, on sera tous appelés à une conversion parce que la plupart des informations passent désormais sur les réseaux sociaux, pourtant les utilisateurs des réseaux sociaux ne représentent que 10,7 % de la population burundaise selon les données de Kepios et comme atteinte la population en paie un lourd tribut. Alors, était-il le bon moment de changer le canal de diffusion vu les circonstances ?

Pourquoi on en est là d’abord ?

Depuis la crise de 2015, le secteur média au Burundi a presque cédé la place aux réseaux sociaux, de plus, la technologie a déjà un pas en avance vu que les médias demandent un coût élevé des consommations électriques, de surcroît, il est aussi freiné par l’embouteillage sur la bande FM.

La fermeture de médias sociaux en 2015 suite à une crise politique que le Burundi a connue a fait que l’intermédiaire d’ondes électromagnétiques destinées à être reçues directement par le public en général, débute sa chute aux enfers et c’est en peu plutard que des experts comme Evode Ndayizigiye, expert-consultat en communication et médias ont commencé à prédire que si on n’y prend pas garde, les réseaux sociaux risquent de prendre le devant sur les médias et la communication classique.

Et si on essaie de voir la réalité en face !

C’est vrai qu’on ne peut pas du coup être connecté, mais en analyse le progrès technologique et la transformation sociétale, nul n’ignore que bientôt la radio sera substituée. D’ailleurs, c’est ce qui est expliqué dans le livre : ” pour un humanisme numérique”, de Milad Doueili, quand il soulignait que l’humanisme numérique est la situation de fait, le résultat d’une convergence entre notre héritage culturel complexe et une technique devenue un lieu de sociabilité sans précédent.

Donc,  vu la réalité du monde dans lequel nous vivons, on ne sera pas loin de la réalité si on interpelle les opérateurs et les régulateurs de faciliter la tâche et de promouvoir l’accès internet au monde rural enfin que la population ait toutes les informations et l’accès à ce nouvel canal qui s’imposent dans le quotidien.

Par BARAKANA Guy-Eudès