Naviguer vers l’avenir : L’entrepreneuriat digital comme moteur de croissance au Burundi

Exploration d’une voie innovante pour stimuler l’économie Depuis l’avènement de l’entrepreneuriat digital, une opportunité immense se présente au Burundi, un pays où cette forme d’entrepreneuriat demeure encore largement inexploitée. Malgré une chute de l’indice de liberté économique à 38,4 % cette année, selon l’Indice de Liberté Économique, comparé à 50,9 % en 2021 et 49,9 % en 2020 selon le rapport Doing Business, cette approche entrepreneuriale a le potentiel de briser les frontières traditionnelles et de dynamiser l’économie. Dans un pays confronté à un chômage persistant, avec un taux élevé de jeunes sans emploi, ne serait-il pas temps d’embrasser pleinement cette forme d’entrepreneuriat ? Opportunités et défis actuels Le gouvernement du Burundi a mis en place divers programmes pour remédier à la crise de l’emploi, mettant un accent particulier sur l’entrepreneuriat. En avril 2021, un décret présidentiel a mis en place Le Programme d’Autonomisation Économique et d’Emploi pour les Jeunes (PAEEJ). Jusqu’à présent, sur son site internet officiel, il est mentionné qu’il a déjà formé 9992 personnes et financé 2011 projets, ce qui est un exemple concret mais des chiffres qui montrent que le meilleur reste à faire, vu que le Burundi a une population d’environ 12 millions, dont 72 % ont moins de 35 ans, ce qui représente une population jeune. Malgré ces efforts, des défis subsistent, notamment le manque de ressources nécessaires pour les jeunes aspirants entrepreneurs. Lueur d’espoir dans l’ère numérique Cependant, l’émergence des technologies de l’information et de la communication offre une lueur d’espoir. Ces outils fournissent une plateforme permettant de faire des affaires en ligne, de toucher un large public sans les contraintes des déplacements physiques, et ce, avec des investissements relativement faibles par rapport aux modèles traditionnels. Ne serait-il pas judicieux pour les jeunes Burundais de saisir cette opportunité, rejoignant ainsi une tendance mondiale et répondant à une évolution sociétale ? Stimulation de l’économie par l’adoption de l’entrepreneuriat digital Au-delà de l’aspect individuel, l’adoption généralisée de l’entrepreneuriat digital pourrait également stimuler le secteur industriel. De nombreuses entreprises, dans divers secteurs, ont déjà adopté cette approche. Ne serait-il pas temps pour le gouvernement de lancer des programmes adaptés qui soutiennent cette transition ? Défis et solutions pour une transformation réussie Cependant, plusieurs défis se dressent sur la route de cette transformation. Pour que l’entrepreneuriat digital puisse réellement améliorer les performances macroéconomiques, il est impératif que le secteur public et privé coopèrent étroitement. Un climat des affaires favorable, des lois sur la propriété privée claires, des investissements dans les infrastructures telles que des connexions Internet à haut débit, une alimentation électrique fiable et abordable, ainsi que des programmes de formation appropriés sont essentiels. Seulement alors, cette forme d’entrepreneuriat pourrait devenir un catalyseur du développement économique. En conclusion, il est temps pour le Burundi de saisir cette opportunité unique offerte par l’entrepreneuriat digital. En surmontant les défis et en investissant dans les ressources nécessaires, le pays pourrait non seulement réduire le chômage, mais également stimuler sa croissance économique de manière significative. ksquadremake.freeti.org

Fracture numérique entre hommes et femmes au Burundi : analyse et propositions de solutions.

Dans notre société contemporaine, où les compétences numériques sont devenues indispensables, que l’on vive en milieu urbain ou rural, il est crucial que chacun ait accès aux moyens nécessaires pour les acquérir. Selon les estimations de la Société financière internationale (IFC), d’ici 2030, 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne exigeront des compétences numériques, et près de 65 % des emplois créés dans les entreprises africaines nécessiteront au minimum des compétences numériques de base. Malgré l’importance croissante de la maîtrise du numérique pour la communication, la recherche d’opportunités professionnelles, l’accès à des bourses d’études, le développement des affaires et la connectivité mondiale, la fracture numérique persiste. Au Burundi et dans de nombreux autres pays africains, l’acquisition de ces compétences tend à être un privilège. Même parmi ceux qui ont accès à ces ressources, une disparité subsiste entre les sexes. Selon une étude de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), les femmes des pays en développement, tels que le Burundi, ont 8 % de chances en moins de posséder un téléphone par rapport aux hommes, et cette disparité atteint 21 % dans l’utilisation d’internet sur mobile. Cette inégalité découle de divers facteurs, notamment des stéréotypes discriminatoires, le manque de moyens financiers, car de nombreuses femmes ne sont pas financièrement indépendantes, ainsi que le manque de formation dans le domaine du numérique. Sans la contribution des femmes, qui représentent une part importante de la population burundaise, l’économie du Burundi risque d’être sérieusement impactée. En ce mois de mars 2024, dédié aux femmes et aux filles, le monde célèbre les progrès réalisés dans la réduction des inégalités hommes-femmes. Toutefois, dans certains secteurs comme le numérique, cet objectif semble encore loin d’être atteint. C’est pourquoi, chez Freeti, nous sommes conscients et convaincus que les filles ont besoin d’un soutien renforcé pour surmonter les défis socio-économiques et les stéréotypes qui limitent leur accès aux outils numériques et aux compétences essentielles au quotidien. Après tout, internet est un bien commun accessible à tous. Et ce qui donne l’espoir c’est que lors de la célébration de la journée internationale des filles dans les TICs, madame la ministre des télécommunications et des médias Leocadie Ndacayisaba avait promis qu’une attention particulière sera accordée à la réduction de la fracture numérique, en veillant à ce que les communautés rurales du Burundi, les femmes et les filles, ainsi que les groupes vulnérables, qui sont actuellement confrontés à des obstacles plus importants à l’accès aux TIC, soient connectés. Mais ce qui est loin d’être facile pour remédier à ça. D’où Freeti propose quelques suggestions :  Il faudra Encourager des partenariats public-privé : Il est essentiel que le gouvernement facilite les collaborations entre les entreprises privées et les institutions publiques pour mettre en place des programmes de formation aux compétences numériques, en mettant un accent particulier sur l’inclusion des femmes et des filles. Ces collaborations peuvent être soutenues par des incitations fiscales pour les entreprises qui s’engagent dans de telles initiatives. Enfin, qu’il ait la création d’incitations pour les entreprises : Le gouvernement devrait également envisager d’offrir des incitations financières ou des subventions aux entreprises qui adoptent des politiques internes visant à garantir un accès équitable aux compétences numériques, en particulier pour les femmes. Cela pourrait inclure des crédits d’impôt pour les dépenses liées à la formation numérique ou des subventions pour l’achat d’équipements informatiques destinés à soutenir ces programmes de formation. Par Barakana Guy-Eudès  ksquadremake.freeti.org

Analyse de l’impact de la hausse du taux directeur au Burundi : Perspectives économiques et solutions potentielles

La récente augmentation du taux directeur de 5 % à 10 % au Burundi suscite des préoccupations quant à ses répercussions sur les consommateurs et producteurs du pays. Le président de l’Association des Banques et Établissements Financiers du Burundi (ABEF), Guy Ghislain Ntwenguye, souligne que les banques commerciales sont dorénavant contraintes  d’ajuster les taux d’intérêts, ce qui complique l’accès au crédit pour le citoyen moyen. Cette évolution soulève des interrogations sur la fiabilité du système bancaire centralisé actuel. Contextualisation et antécédents Le contexte financier préexistant était marqué par une tendance à la hausse des taux d’intérêt des banques commerciales, comme l’a souligné le travail mené en 2021 par les chercheurs de la BRB, Micheline Kwizera et Jean Claude Barikunzira. Leur analyse sur la dernière décennie révèle un taux d’intérêt relativement élevé, atteignant une moyenne de 15 % jusqu’en 2021, malgré des taux de rémunération des dépôts relativement faibles à cette époque (4 % en moyenne). Vous pouvez consulter ici La justification de la hausse récente du taux directeur repose sur l’objectif gouvernemental de stabiliser l’inflation. Cependant, cette dernière persiste à croître, atteignant actuellement un taux alarmant de 27,2 %. Cette réalité soulève la question fondamentale des leçons à tirer de cette dynamique. Répercussions sur l’emprunt et la stabilité économique La hausse du taux directeur risque d’entraîner une réticence généralisée à l’emprunt, car elle élève le coût du crédit, freinant ainsi la demande de prêts et réduisant les dépenses de consommation et d’investissement. Cette situation pourrait également avoir un impact sur les Investissements Directs Étrangers (IDE) que le Burundi attirait déjà. De plus, la production est susceptible de diminuer, étant donné que celle-ci dépend de la combinaison du capital et du travail. Dans les conditions actuelles, l’accès au capital devient difficile, ce qui a un impact direct sur le travail. Cette situation pourrait entraîner une réduction de la production, soulignant les défis actuels liés à l’accessibilité au capital dans notre contexte économique. D’après Thaddée Habyarimana, étudiant en Master à l’Université du Burundi. La question cruciale demeure : cette course à la stabilisation de l’inflation trouvera-t-elle une fin ? Face à un taux d’inflation élevé, actuellement fixé à 27,2 %, aucune solution magique n’est envisageable. Cependant, une analyse plus approfondie permet d’esquisser quelques pistes. En examinant le cas du dollar américain, considéré comme la principale réserve de valeur mondiale, la plupart des banques centrales s’assignent des objectifs d’inflation, souvent fixés à 2 % par an. Actuellement, l’indice de prix à la consommation (CPI) du dollar américain dépasse cette cible, s’établissant à 3,1 % par an. À titre d’illustration, l’étude de Josef Tětek dans son ouvrage “Bitcoin : Separation of Money and State”, menée à une époque où l’inflation aux États-Unis atteignait 5 %, met en lumière les conséquences dévastatrices d’un tel taux sur le pouvoir d’achat, volant un quart de celui-ci en 6 ans et le réduisant de moitié en 14 ans. Transposons cette réalité à l’inflation du franc burundais sur une période de 14 ans, et l’espoir semble mince, sans nécessité de calculs approfondis. Conclusions et perspectives La seule conclusion à laquelle nous pouvons parvenir est celle formulée par les économistes de l’école autrichienne depuis des années : le système de marché demeure le seul système concevable compatible avec une société prospère et civilisée. En d’autres termes, tout contrôle excessif, que ce soit au sein d’institutions financières ou dans divers secteurs de la vie nationale, est voué à l’échec. L’expérience montre que la politique monétaire n’échappe pas à cette réalité. Ainsi, de manière avisée, l’adoption progressive d’une monnaie décentralisée, comme le Bitcoin, pourrait constituer une solution pertinente face aux défis actuels. Par BARAKANA GUY EUDES ksquadremake.freeti.org

L’aperçu de l’état du numérique au Burundi : analyse et recommandation

L’internet devient indispensable dans le monde entier, sa nécessité se manifeste du jour au lendemain dans tous les domaines, ce qui devrait inciter les politiques et les acteurs dans le domaine des technologies à rendre ce domaine plus efficace que jamais, par contre dans certaines localités, il reste un tas de choses à faire, à l’instar de notre pays les données d’Ookla montrent que les vitesses de connexion Internet fixe au Burundi ont diminué de 0,07 Mbps (-1,4 %) au cours des douze mois précédant le début de 2023. Analyse et recommandation avec notre collègue. Les statistiques sur la situation de l’internet au Burundi.Selon l’analyse de Kepios, 11,73 millions de personnes au Burundi n’utilisaient pas l’Internet au début de 2023, ce qui montre que 89,8 % de la population n’était pas connectée, mais l’analyse de Kepios indique que les utilisateurs d’Internet au Burundi ont augmenté de 93 000 (+7,5 %) entre 2022 et 2023. Pour ce qui est de la pénétration internet, au débat de 2023, il y avait 1,33 million d’internautes burundais, et pour les médias sociaux dans le rapport de data reportal, le Burundi comptait 714 700 d’utilisateurs, soit 5,5 % de la population totale au début de 2023. Au total, 6,99 millions de connexions mobiles cellulaires étaient actives au Burundi. Au début de 2023, ce chiffre équivalant à 53,5 % de la population totale. Enfin, l’analyse de kepios précise qu’entre 2022 et 2023 les utilisateurs d’Internet au Burundi ont augmenté de 93 000 donc plus de 7,5 %. De plus, la population burundaise vit majoritairement dans les milieux ruraux à 85.4 %, le pourcentage des centres urbains s’élève à hauteur 14.6 %, et c’est un pays avec une forte croissance démographique, mais cela ne justifie pas le fait que la vitesse de l’internet continue à diminuer au fur du temps, au contraire, la vitesse devrait être améliorée pour donner à la population l’internet de haut débit pour que les Burundais profitent pleinement de la révolution de l’internet et de la mondialisation.En somme, l’amélioration de la connectivité Internet est une priorité absolue pour les gouvernements du monde entier et notre pays ne doit pas être une exception. A l’ère actuelle, l’Internet est souvent considéré comme un outil essentiel pour promouvoir la croissance socio-économique, la liberté d’expression et la démocratisation. En effet, c’est bien que le Burundi ait déjà entrepris pleines initiatives et on salue aussi les politiques du gouvernement comme le déploiement de la fibre optique pour élargir l’accès au réseau Internet haut débit et tant d’autres. Mais il faut accroître aussi l’investissement dans les infrastructures nécessaire pour soutenir la connectivité Internet à haut débit en construisant plusieurs centres de données ; la mise à niveau des réseaux de télécommunications existants et le gouvernement doit travailler avec des entreprises du secteur privé pour fournir des subventions et des incitations aux investissements dans ce secteur Internet.Enfin, si le fossé entre ceux qui ont accès aux services Internet et ceux qui n’y ont pas accès est comblé, l’accent doit alors être mis sur l’amélioration des programmes d’alphabétisation et d’éducation numérique pour que tous les citoyens utilisent pleinement les avantages de la connectivité Internet à haut débit Par BARAKANA Guy-Eudes ksquadremake.freeti.org

Instagram au Burundi

La portée publicitaire d’Instagram au Burundi au début de 2022 équivalait a 3,6% de la base d’internautes locaux. ksquadremake.freeti.org

Instagram et l’age éligible

Instagram limite l’utilisation de sa plateforme aux personnes âgées de 13 ans et plus. 0,9 % de l’audience « éligible » au Burundi utilise Instagram en 2022. ksquadremake.freeti.org

Instagram au Burundi

En 2022, la portée publicitaire d’Instagram au Burundi équivaut à 0,5 % de la population totale. ksquadremake.freeti.org

Facebook au Burundi

Les données publiées dans les ressources publicitaires de Meta indiquent que Facebook comptait 730,8 mille utilisateurs au Burundi au début de 2022.