Le bitcoin est plus cher qu’un kilo d’or.

En décembre 2024, un seul bitcoin équivalait au prix d’un kilo d’or, ce dernier qui depuis des millénaires considérés comme un étalon de richesse. Ce phénomène, à la croisée des chemins entre la technologie et la finance traditionnelle, soulève des questions passionnantes : comment cette cryptomonnaie, jadis perçue comme un instrument marginal, a-t-elle gravi les échelons pour rivaliser avec l’or, un pilier intemporel de l’économie mondiale ? Dans cet article rédigé par notre collègue Jean Darcy HORANIMANA, nous allons, à travers un retour sur les événements marquants des dernières années, plonger dans cette ascension fulgurante et les raisons qui font du bitcoin un acteur incontournable de notre époque. Le bitcoin a eu une période remarquable, maintenant le bitcoin s’arrachent à prix d’or et ces termes ne sont pas choisis au hasard, c’est parce que sa valeur est aujourd’hui en 2025 dépasse celle d’un kilo d’or; Un bitcoin a été une fois cette chose dont on dit qu’elle est uniquement virtuelle qu’elle n’a aucune valeur qu’elle ne repose sur rien qu’elle est uniquement utile pour le financement du terrorisme ; pour acheter de la drogue pour acheter des armes et bien aujourd’hui ce bitcoin insignifiant et virtuels vaut autant qu’un kilo d’or qui est bien réel, c’est plus marrant car l’or c’est quelque chose qui existait bien avant d’autres monnaies comme l’euro le dollar ou même le franc. L’or était utilisé depuis très longtemps justement pour faire des échanges de valeurs entre individus. Mais alors pourquoi le bitcoin s’arrache à ce prix ? Quand on suit la petite courbe où on voit le prix du kilo d’or à la courbe du bas c’est le prix d’un bitcoin  a partir de 2015 à gauche et ça termine en 2021. Image : Comparaison de l’evolution en valeur du bitcoin et d’un kilo d’or jusqu’à 2021Source: https://bitcoinist.com A droite et on voit bien que le bitcoin rattrape le prix d’un kilo d’or aux alentours des cinquante-six mille dollars.  Alors comment expliquer ça? Pour ce faire, faisons un retour dans le passé et explorons ensemble un récit de l’année dernière pour comprendre la raison qui pourrait expliquer comment le bitcoin est passé de 3 800 à 60 000 dollars en l’espace de 365 jours, depuis le 13 mars 2020. À cette époque, une pandémie mondiale frappe presque tous les coins du globe. Les pays se confinent les uns après les autres, les marchés financiers s’effondrent, et le bitcoin n’y échappe pas. Il plonge sous les 4 000 dollars, atteignant précisément 3 800 dollars, alors qu’il s’échangeait entre 8 000 et 10 000 dollars quelques jours auparavant. Tout le monde se demandait alors s’il finirait par disparaître totalement. Lors de cette chute, il perd 50 % de sa valeur en seulement 24 heures. La cryptosphère retient son souffle et s’interroge : le bitcoin survivra-t-il à sa première crise mondiale ? Le lundi 11 mai 2020, quelques semaines après le crash causé par le COVID19, le bitcoin revient à 10 000 dollars et effectue son troisième halving. Peu de temps après, sa valeur commence à augmenter. Le 12 août 2020, il oscille entre 10 000 et 12 000 dollars, et on apprend que MicroStrategy, une entreprise de logiciels informatiques cotée au Nasdaq, investit 250 millions de dollars dans le bitcoin. Cet acte a inspiré de nombreux autres investisseurs à revenir vers le bitcoin, notamment grâce à ce geste inédit du Nasdaq, car aucune autre entreprise de cette envergure n’avait encore investi dans le bitcoin. MicroStrategy a fait cet investissement alors que le bitcoin était à 12 000 dollars, et cela a contribué à ce qu’il s’échange autour de 55 000 dollars vers le début de l’année 2024, un prix comparable à celui de l’or, qui atteignait alors 60 140 dollars le kilo. La courbe de notre token n’a pas dévié de sa trajectoire ascendante, soutenue par des investisseurs qui ont découvert son potentiel en tant que monnaie fiable et sécurisée grâce à une technologie blockchain de haut niveau, exempte de risques majeurs en matière de sécurité. Cet aspect est devenu d’autant plus crucial ces derniers temps, car le bitcoin a atteint son prix le plus élevé, 100 000 dollars, le 5 décembre 2024, dans les premières heures de la journée, suite à l’annonce de Donald Trump le 4 décembre 2024. L’avenir du bitcoin reste à déterminer, mais, vu la manière dont il s’est imposé comme une tendance technologique et financière, cette monnaie demeure un symbole prometteur pour un avenir meilleur dans le monde technologique. Passant d’une invention obscure à un pilier des marchés financiers mondiaux en quelques années, notre jeton a surmonté des défis majeurs, notamment des pandémies mondiales et des crises économiques, pour s’imposer comme une alternative sérieuse aux monnaies traditionnelles et aux actifs physiques comme l’or. Grâce à la confiance des investisseurs, à l’adoption institutionnelle et à une technologie blockchain infaillible, le bitcoin incarne aujourd’hui bien plus qu’une simple cryptomonnaie : il est devenu un symbole de la transformation technologique et financière de notre époque. Même si son avenir reste incertain, sa montée en puissance témoigne d’un monde en mutation, où innovation et résilience redéfinissent les règles du jeu économique global. Img source : https://bitcoinist.com Jean Darcy HORANIMANA Student, researcher, and YouTuber writing about technological trends, with expertise in content creation and social media management at SFL.

Crypto-monnaie, Crypto-actifs : Comment s’y retrouver ?

Vous connaissez sans doute les services de mobile money comme Lumicash, Ecocash et Orange Money, ou bien d’autres, et vous avez peut-être déjà utilisé l’un d’eux. Avec ces technologies, on peut acheter du crédit, soit en espèces, soit avec un compte bancaire en ligne, ou encore acheter des produits et retirer de l’argent liquide directement avec son smartphone. Contrairement à ces services, les crypto-monnaies sont également des monnaies numériques, mais conçues comme des instruments d’échange dans le monde digital. Mais comment s’y retrouver avec les cryptos ? S’agit-il vraiment de monnaies ? Voici des réponses en cinq questions avec notre collègue Florent.

Industrie très jeune mais en pleine ascension : L’écosystème des crypto-monnaie, un monde neutre pour tous, y compris le Burundi

Le Bitcoin, souvent qualifié d’or numérique, continue de faire la une des actualités par sa capacité à redéfinir les dynamiques économiques mondiales. Sa progression constante suscite un intérêt croissant, non seulement parmi les investisseurs, mais aussi au sein des gouvernements et des institutions financières. Dans un contexte où le Burundi n’a pas une cadre règlementaire et maintient une interdiction stricte sur l’utilisation des crypto-monnaies. Pourtant d’autres pays, qui sont de la même position, la question qui se pose, faut-il continuer sur cette voie ou envisager une révision stratégique pour bénéficier des opportunités offertes par cette révolution numérique ? Cet article de notre collègue Clément Havyarimana propose une analyse approfondie des dynamiques actuelles autour du Bitcoin, divers avantages potentiels qu’il pourrait offrir à l’économie Burundaise et des précautions nécessaires pour maximiser les risques liés à son adoption. Une montée étonnante du Bitcoin en 2024 Lorsqu’on qualifie le Bitcoin d’« or numérique » et de “réserve de valeur”, il est difficile de nier cette réalité, tant les événements récents le démontrent clairement. il s’agit d’une ascension spectaculaire dont les investisseurs et les institutions pourraient largement profiter. Selon CoinMarketCap, sa valeur a augmenté de plus de 40 % au cours des dernières semaines, une performance qui reflète à la fois l’intérêt croissant pour les cryptomonnaies et leur rôle en tant que crypto actif. Les experts expliquent cette montée fulgurante par plusieurs facteurs. “Le Bitcoin est désormais perçu comme une protection contre l’inflation dans de nombreuses économies en difficulté,” affirme Marion Laboure, analyste senior à Deutsche Bank. De plus, l’adoption institutionnelle croissante et l’entrée de grandes entreprises dans l’écosystème crypto renforcent sa crédibilité. Quelles leçons pour le Burundi ? Pour le Burundi, où l’inflation et la faiblesse du franc burundais continuent de peser sur le pouvoir d’achat, les cryptomonnaies pourraient représenter une solution pour répartir son argent dans différentes options afin de limiter les risques et augmenter les chances de le faire fructifier et renforcer l’économie numérique. “Dans les pays en développement, le Bitcoin et d’autres cryptomonnaies ne sont pas seulement un investissement, mais un outil pour contourner les obstacles liés à l’accès aux devises étrangères,” souligne Henri-Louis Vedie dans une étude sur le crypto en Afrique. L’interdiction actuelle des cryptomonnaies par la Banque de la République du Burundi (BRB) prive cependant le pays de telles opportunités. Crypto-monnaie : opportunités et imperfections Nous savons tous que rien n’est parfait. Les cryptomonnaies, elles aussi, ne sont pas épargnées de cette réalité. Les critiques des cryptomonnaies évoquent souvent leur volatilité et leur utilisation possible à des fins frauduleuses. Cependant, des solutions existent pour minimiser ces risques. Une régulation claire, combinée à une campagne éducative nationale, pourrait permettre au Burundi de bénéficier des avantages des cryptomonnaies tout en protégeant ses citoyens.  “L’éducation et la réglementation sont les clés pour transformer les cryptomonnaies d’un danger potentiel en une opportunité économique,” estime David Gerard, auteur du livre Attack of the 50 Foot Blockchain. Les études montrent aussi que les pays ou les crypto-monnaies sont encore à l’état embryonnaire, il serait plus judicieux de commencer par encourager l’usage des stablecoins. Ces cryptomonnaies dont la valeur est adossée à des actifs stables comme le dollar, réduisent les risques de volatilité tout en facilitant les transactions internationale et l’inclusion financières Advaxe NDAYISENGAAdvaxe Ndayisenga is a Burundian senior Web and Software Developer with a Bachelor’s degree in Computer Science from East African Leadership Institute. With over five years of experience in web and software development, he specializes in WordPress, Prestashop, social media marketing, and SEO audits. He is the Director and Business Development Manager at LA TECH BURUNDI COMPANY, where he also works as a Fullstack Developer. Additionally, he served as a Fullstack Developer at Media Box Burundi S.A, where he focused on developing software for government and NGO clients. A seasoned Networking Manager and social media marketing specialist, he contributes to the field as a trainer, speaker, and event organizer at Students for Liberty as a Local Coordinator, and as a representative for Great Lakes Marketing and Communication (MARCOM). As a UPG Sustainability Legacy Ambassador, he graduated as a UPG Leader in 2022 and a UPG Biashara Entrepreneur in 2023, actively promoting liberty, love, and sustainability within the community. He continues his education at Atlas Network Academy, Lurn, and FutureLearn, where he has developed strong skills in managing emotions, fear, and leading projects effectively. He has enhanced his expertise through various platforms including Developpez.com, SoloLearn, OpenClassrooms, Microverse, and British Council, gaining valuable experience in group work, time management, online course facilitation, and creating creative and responsive web content. Fluent in Kirundi (mother tongue), English, French, and Kiswahili, he brings a multilingual perspective to his work. www.latechburundi.org

Cryptomonnaies : Entre opportunités et défis pour les économies émergentes 

En 2019, la Banque de la République du Burundi (BRB) a interdit l’usage des cryptomonnaies, évoquant les risques liés aux fraudes et le manque de contrôle sur les transactions. Pourtant, ce sujet continue de diviser l’opinion publique et les décideurs. À l’heures où les monnaies numériques jouent un rôle très important dans l’économie mondiale, la question de leur rôle au Burundi mérite une réflexion approfondie. Analyse et réflexion de notre rédacteur Clément Havyarimana Malgré que les crypto monnaies représentent une alternative accessible et innovante au système financier traditionnel, elles continuent de diviser l’opinion publique. Dun côté, certains les considèrent comme l’avenir de la finance, promettant liberté et inclusion économique. De l’autre, elles sont perçues par certains comme un terrain propice aux fraudes et à l’instabilité.  Résumons les multiples facettes de cet univers en pleine expansion : Les défis posés par les cryptomonnaies : D’abord, la plupart des personnes qui sont contre l’émergence des cryptomonnaies argumente leurs opinions en disant qu’il y a l’absence de régulation et risques d’arnaque, Le manque de cadre règlementaire expose les utilisateurs à des systèmes frauduleux tels que les pyramides de Ponzi et d’autres, qui sont déjà un problème dans plusieurs pays. Sans protection légale, les victimes de ces escroqueries ont peu de recours. Ensuite, pour ce qui est de la fameuse volatilité des monnaies numériques, si les stablecoins offrent une certaine stabilité, d’autres cryptomonnaies comme le Bitcoin sont extrêmement volatiles. Cette instabilité pourrait entrainer des pertes financières pour les utilisateurs mal informés ou imprudents.  Enfin, leur forte volatilité et l’absence de cadre réglementaires clairs, les cryptomonnaies sont confrontées à de nombreux autres défis fréquemment évoqués. Cependant, ces deux aspects restent parmi les plus significatifs, mais le plus important c’est que les cryptos représentent une alternative accessible et innovante. De plus, malgré ces obstacles, il est important de souligner que les cryptomonnaies présentent également des avantages indéniables qui méritent d’être explorés.  Les avantages des cryptomonnaies Les cryptomonnaies, qui utilisent des technologies décentralisées comme la blockchain, promettent des avantages considérables dans les pays en développement, notamment en Afrique. Au Burundi, où l’accès aux services bancaires est limité pour une grande partie de la population, ces monnaies numériques offriraient une alternative accessible et innovante. En effet, pour les Burundais qui ne possèdent pas de comptes bancaires, les cryptomonnaies permettraient d’accéder aux services financiers par un simple téléphone connecté, ouvrant ainsi la voie à une inclusion financière plus large. Avec une monnaie numérique, chacun pourrait facilement envoyer ou recevoir de l’argent, payer des biens et des services sans avoir recours aux banques. Des transferts d’argent rapides grâces au cryptomonnaies Outre leur potentiel pour l’inclusion financière, les cryptomonnaies peuvent réduire significativement les coûts de transfert d’argent, notamment pour la diaspora burundaise qui envoie des fonds à leurs proches. Les frais des services classiques, souvent onéreux, sont presque éliminés grâce aux transactions en cryptomonnaies, qui se font de façon en peu de temps et à coût réduit.  Un bouclier contre l’inflation et la dévaluation Dans un contexte d’inflation et de dévaluation du franc burundais, les cryptomonnaies représentent également une option pour préserver la valeur de ses économies. Bien que ces monnaies soient parfois volatiles, certaines, appelées stablecoins, sont adossées à des monnaies fortes comme le dollar, permettant ainsi aux utilisateurs de protéger leur pouvoir d’achat contre l’inflation locale. Avec un tel système, les Burundais pourraient avoir accès à une réserve de valeur stable sans dépendre des fluctuations de la monnaie nationale. L’absence de réglementation, une occasion parfaite pour les arnaques Cependant, les défis restent nombreux. En premier lieu, le manque de cadre réglementaire clair expose les utilisateurs aux arnaques. Des systèmes frauduleux comme les pyramides de Ponzi, déjà courants dans d’autres pays africains, pourraient facilement piéger les utilisateurs peu informés. La réglementation actuelle de la BRB, en interdisant purement et simplement les cryptomonnaies, limite les options de protection pour les utilisateurs en cas de litige et restreint l’adoption d’un usage sûr et contrôlé des cryptomonnaies. Les limites techniques et les risques de volatilité À ces risques de fraude s’ajoute la volatilité de certaines cryptomonnaies, comme le bitcoin, dont la valeur peut varier fortement en peu de temps. Les stablecoins offrent une certaine sécurité, mais ils sont moins populaires que les monnaies plus volatiles et ne sont pas forcément accessibles ou bien compris par le public burundais. Par ailleurs, le manque de technologies modernes et de connexion Internet de qualité est un frein important. Dans un environnement où la majorité des connexions sont faibles, l’usage des cryptomonnaies reste difficilement envisageable à grande échelle, notamment en milieu rural. De qui s’inspirer ? Selon l’étude menée par le centre Ciper consulting sur l’état des lieux des cryptomonnaies au Burundi, les expériences du Kenya et du Nigeria montrent qu’il est possible de concevoir une régulation qui encourage l’innovation tout en limitant les risques. Par exemple, le Kenya a opté pour une régulation qui encadre les transactions sans les interdire, tandis que le Nigeria a lancé une monnaie numérique de banque central pour répondre à la demande croissante d’options numériques tout en contrôlant les risques même si cette monnaie ne garantit pas la liberté comme des cryptomonnaies. Pour le Burundi, une approche combinant liberté d’innovation et protection des utilisateurs pourrait permettre de profiter des cryptomonnaies de manière sécurisée. Encourager l’usage des stablecoins, par exemple, permettrait de réduire les risques de volatilité tout en répondant au besoin d’inclusion financière. En parallèle, un cadre éducatif pour sensibiliser la population aux risques et aux bonnes pratiques s’avère essentiel pour éviter les abus et renforcer la confiance. Bien que les cryptomonnaies représentent des défis notables, elles offrent une opportunité de modernisation pour l’économie burundaise et une solution alternative pour l’inclusion financière. Une introduction progressive des changements, inspirée des exemples africains, pourrait transformer ces défis en réelles opportunités de développement économique. En révisant sa politique actuelle, le Burundi pourrait bien s’ouvrir à un avenir numérique inclusif, pour le bénéfice de sa population. Advaxe NDAYISENGAAdvaxe Ndayisenga is a Burundian senior Web and Software Developer with a Bachelor’s degree in Computer Science from East African

Le Bitcoin et les autres cryptomonnaies : entre engouement et opportunités

Selon un rapport de Triple A, le nombre de détenteurs mondiaux de cryptomonnaies a atteint 562 millions, soit 6,8 % de la population mondiale en 2024.  La légitimité du Bitcoin continue de naviguer dans un environnement turbulent, alors que le monde s’efforce de comprendre ce phénomène. Que retenir de cette adoption massive du Bitcoin à l’échelle internationale ? S’agit-il d’une véritable révolution économique ou d’une tendance éphémère ? Quelle place occupent les autres cryptomonnaies dans cet écosystème en plein évolution ?  Quelques pistes de réflexions avec ITANGANEZA Lee Dessart. Les cryptos : si ce n’est pas du Bitcoin, est-ce du scam (Escroquerie ou pratique frauduleuses) ? Depuis la crise financière de 2008 marquée par la faillite retentissante de Lehman Brothers, un individu ou groupe d’individus du nom de Satoshi Nakamoto a proposé une alternative audacieuse : une monnaie numérique décentralisée, indépendante des banques pour répondre à ce climat de méfiance envers les institutions financières.  A l’ère où vous lisez cet article, l’écosystème des cryptomonnaies ne se limite plus au Bitcoin. De nombreux projets alternatifs tentent de répondre aux limites de ce derniers tout en sachant qu’il existe aussi de nombreux scams. En parlant des cryptos et des scams « Savez-vous qu’il est possible de créer votre propre crypto en moins de 15 minutes ? » En lisant cette phrase, vous pouvez légitimement douter de l’originalité d’une multitude de nouvelles cryptomonnaies naissantes, tant le gouffre de leur compréhension au niveau mondial est vaste.  Ces derniers jours, suite à l’élection de Donald J. Trump aux États-Unis d’Amérique, le mot ‘Bitcoin’ est à la une : des médias aux décideurs en passant par chaque personne qui s’intéresse à l’actualité. De quoi s’agit-il ? Quelle est la différence avec les autres cryptomonnaies ? Sont-elles des scams ? Bitcoin : les raisons de son existence. En 2008, le monde est sous le choc. Aux États-Unis, on parle de la crise financière, et de nombreuses familles sont en difficulté. Que s’est-il passé ?  La faillite d’une des plus grandes banques de l’époque, Lehman Brothers, en est la cause. Pourquoi ?  En raison d’un investissement massif de la banque dans le secteur immobilier, financé par de l’argent emprunté, sans anticiper la chute de la valeur de l’immobilier.  C’est dans ce contexte qu’un homme ou un groupe de personnes connu sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto a proposé une nouvelle forme de monnaie : le Bitcoin. Qu’est-ce que le Bitcoin ?  Lorsque deux personnes souhaitent effectuer une transaction à distance, elles doivent généralement se fier à un tiers, une banque, qui agit en tant que médiateur de confiance.  L’idée de Satoshi et de son innovation est de créer une monnaie numérique décentralisée, c’est-à-dire sans intermédiaire, facilement transmissible avec n’importe quel téléphone portable grâce à un système pair-à-pair.  C’est ainsi qu’est née la toute première cryptomonnaie, le Bitcoin, une monnaie cryptée limitée à 21 millions d’unités, échangeable entre deux personnes de manière plus ou moins anonyme, avec un historique de toutes les transactions conservées et pouvant être consulté grâce à la technologie de la blockchain.  Pourquoi alors peut-on créer une cryptomonnaie en 15 minutes ? Est-ce pour autant un scam ?  Pour le Bitcoin et les véritables cryptomonnaies, chaque transaction est consignée dans un registre sécurisé, connu sous le nom de blockchain. L’implémentation de ce système de registre nécessite des ressources considérables, ce qui a incité certains projets à s’appuyer sur une blockchain existante, appelés tokens, ce qui facilite leur déploiement. Le Bitcoin a-t-il des limites ?  La découverte du Bitcoin a eu un impact fulgurant, provoquant une onde de choc dans le monde de la finance. Cependant, il n’est pas sans limitations.  Au fil du temps, de nouvelles cryptomonnaies ont été créées pour surmonter certaines barrières du Bitcoin. Bien que ce dernier soit très connu, sa vitesse de transaction peut être frustrante, atteignant environ 600 000 transactions par jour, ce qui contribue à la sécurité de ses opérations. De plus, l’offre de Bitcoin est strictement limitée à 21 millions d’unités, ce qui en fait une ressource rare. Pour relever ces défis, certaines cryptomonnaies se sont concentrées sur l’accélération des transactions, parfois au risque de compromettre la sécurité, comme c’est le cas de Solana. D’autres, comme Ethereum, se consacrent à la création d’applications décentralisées, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités. Monero, quant à lui, met l’accent sur la sécurité, attirant ceux qui cherchent à protéger leurs échanges. La volatilité du Bitcoin a également donné naissance à des cryptomonnaies plus stables, souvent liées à des devises traditionnelles. Ces actifs, appelés stablecoins, incluent des exemples comme Tether, offrant une option moins risquée pour ceux qui souhaitent naviguer dans le monde des cryptomonnaies sans trop de fluctuations. Quelle leçon pour le Burundi ? Le monde des cryptomonnaies est en train de révolutionner le paysage économique, tant sa technologie est fascinante, bien que la méfiance demeure. Les cryptomonnaies ne peuvent, à elles seules, constituer un remède pour les pays en voie de développement, mais étant donné leurs multiples facettes, une exploration approfondie s’avérerait pertinente. Advaxe NDAYISENGA

Le développement du E-commerce au Burundi : opportunités et défis

Depuis quelques années, le Burundi voit émerger des plateformes locales de commerce électronique (e-commerce) et des plateformes de paiement en ligne, telles que Ihera Ryanje, la plus connue, ainsi que d’autres comme Esoko. Ces initiatives visent à dynamiser le e-commerce burundais. Cependant, cette nouvelle forme de commerce rencontre de nombreux obstacles au niveau local, bien que son importance soit indéniable face aux tendances mondiales et aux initiatives régionales comme la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) pour le commerce transfrontalier. Un moment propice pour le E-commerce La question se pose : n’est-ce pas le moment idéal pour tirer davantage parti de cette nouvelle forme de commerce, au lieu de se concentrer uniquement sur le commerce transfrontalier physique ? En 2024, le taux de pénétration du e-commerce mondial est prévu à 29,9 %, tandis que, selon Statista, ce taux est attendu à seulement 4,1 % au Burundi. Ce chiffre relativement bas s’explique par l’absence quasi-totale de grands opérateurs locaux ou internationaux dans ce secteur. Analyse microéconomique et macroéconomique Sur le plan microéconomique, pour un petit commerçant, posséder une boutique en ligne peut sembler être une stratégie commerciale avantageuse. En effet, les produits ou services de ce commerçant sont ainsi exposés à une audience beaucoup plus large, augmentant les possibilités d’expansion sans nécessiter de ressources importantes. Sur le plan macroéconomique, si le e-commerce était adopté à grande échelle, il pourrait potentiellement dynamiser l’économie nationale. L’élargissement du marché intérieur grâce au e-commerce permettrait une meilleure circulation des biens et services, stimulant ainsi la croissance économique. Obstacles à l’adoption générale du E-commerce Plusieurs obstacles freinent l’adoption généralisée du e-commerce au Burundi. Parmi les plus significatifs, on note : – Faible connexion internet : La qualité et la disponibilité de la connexion internet restent limitées.– Taux de pénétration internet très faible : Peu de Burundais ont accès à Internet, ce qui réduit le nombre potentiel de clients en ligne.– Infrastructures inadéquates : Les infrastructures nécessaires au développement du e-commerce, telles que les réseaux de distribution et de logistique, sont insuffisantes.– Faible pouvoir d’achat : Le niveau de vie et le pouvoir d’achat des Burundais restent bas, limitant ainsi leur capacité à participer activement au commerce en ligne.– Accès limité aux devises internationales : Les investisseurs, producteurs et consommateurs ont souvent du mal à accéder aux devises nécessaires pour les transactions internationales. Suggestions pour booster le E-commerce au Burundi Pour surmonter ces obstacles, plusieurs actions peuvent être envisagées : 1. Amélioration des infrastructures numériques : Investir dans l’extension et l’amélioration de la couverture et de la qualité de l’internet.2. Renforcement du pouvoir d’achat : Mettre en œuvre des politiques économiques visant à augmenter le pouvoir d’achat des citoyens.3. Facilitation de l’accès aux devises : Simplifier les processus d’accès aux devises pour les transactions internationales.4. Incitations pour les opérateurs : Offrir des incitations fiscales et autres aux entreprises locales et internationales pour les encourager à investir dans le e-commerce au Burundi. Conclusion Le e-commerce représente une opportunité majeure pour l’économie burundaise. En surmontant les obstacles actuels, le Burundi pourrait non seulement stimuler son économie locale, mais aussi s’intégrer plus efficacement dans l’économie mondiale. Il est crucial que les décideurs politiques, les entrepreneurs et les acteurs du secteur collaborent pour créer un environnement propice au développement du e-commerce. Advaxe NDAYISENGAAdvaxe Ndayisenga is a Burundian senior Web and Software Developer with a Bachelor’s degree in Computer Science from East African Leadership Institute. With over five years of experience in web and software development, he specializes in WordPress, Prestashop, social media marketing, and SEO audits. He is the Director and Business Development Manager at LA TECH BURUNDI COMPANY, where he also works as a Fullstack Developer. Additionally, he served as a Fullstack Developer at Media Box Burundi S.A, where he focused on developing software for government and NGO clients. A seasoned Networking Manager and social media marketing specialist, he contributes to the field as a trainer, speaker, and event organizer at Students for Liberty as a Local Coordinator, and as a representative for Great Lakes Marketing and Communication (MARCOM). As a UPG Sustainability Legacy Ambassador, he graduated as a UPG Leader in 2022 and a UPG Biashara Entrepreneur in 2023, actively promoting liberty, love, and sustainability within the community. He continues his education at Atlas Network Academy, Lurn, and FutureLearn, where he has developed strong skills in managing emotions, fear, and leading projects effectively. He has enhanced his expertise through various platforms including Developpez.com, SoloLearn, OpenClassrooms, Microverse, and British Council, gaining valuable experience in group work, time management, online course facilitation, and creating creative and responsive web content. Fluent in Kirundi (mother tongue), English, French, and Kiswahili, he brings a multilingual perspective to his work. www.latechburundi.org

Exploring Bitcoin adoption and community initiatives in South Africa: A Journey of Discovery

Belyï Nobel KUBWAYO, the Executive Director of the Free Tech Institute in Burundi, embarked on a transformative journey to Cape Town, South Africa, to participate in the groundbreaking event, “Adopting Bitcoin Capetown 2024.”The conference, reminiscent of the pivotal gathering in El Zonte, El Salvador, brought together visionaries, innovators, and enthusiasts to delve into the adoption of Bitcoin and its implications for societal transformation. Upon arrival on January 24, 2024, Belyï immersed himself in a whirlwind of activities, beginning with an enlightening documentary screening showcasing Bitcoin initiatives across Africa. The atmosphere buzzed with camaraderie as Belyï connected with fellow Bitcoiners, setting the stage for an enriching experience ahead. The conference kicked off in earnest on January 25th, with an array of thought-provoking discussions and presentations at the Cape Town International Convention Centre. Notable speakers such as Hermann Buhr Vivier, Kgothatso Ngako, Farzam Ehsani, Anita Posch, and Jimmy Song delved into topics ranging from self-sovereignty to the role of Bitcoin in global geopolitics. The diverse lineup underscored the multifaceted nature of Bitcoin adoption and its potential to drive human progress. As the conference unfolded, Belyï was particularly struck by the emphasis on self-custody and privacy, essential principles in empowering individuals to take control of their financial destinies. Workshops on Bitcoin transactions and setting up self-custody wallets provided practical insights into navigating the decentralized landscape. Beyond the conference halls, Belyï embarked on a journey to Mossel Bay, where he encountered the pioneering efforts of Bitcoin Ekasi. Through initiatives like the Bitcoin Ekasi Center and Surfer Kids, Bitcoin is not just a digital asset but a catalyst for economic empowerment and youth development. Witnessing firsthand how Bitcoin transactions permeate everyday life in the township underscored its potential to bridge socioeconomic divides and foster financial inclusion. The journey continued to Witstand, home to one of the world’s largest Bitcoin communities. Here, Bitcoin isn’t just a speculative asset but a medium of exchange ingrained in daily transactions. The resilience and adaptability of Witstand’s residents showcase the transformative power of decentralized currencies in overcoming traditional barriers to financial access. As Belyï reflected on his journey back to Burundi, he couldn’t help but ponder the implications for his own community. In a country where access to traditional banking services is limited, Bitcoin offers a lifeline a means to bypass barriers and unlock economic opportunities for all. The initiatives pioneered by Bitcoin Ekasi serve as a beacon of hope, illustrating the tangible impact of Bitcoin adoption in underserved regions. In conclusion, Belyï’s journey to Adopting Bitcoin Capetown and his exploration of Bitcoin communities in South Africa underscore the transformative potential of decentralized currencies. From empowering individuals to challenging traditional financial paradigms, Bitcoin is not just a digital currency but a catalyst for social change. As Africa embraces the Bitcoin revolution, the journey towards financial inclusion and empowerment takes a significant leap forward. By Belyï Nobel KUBWAYO belyi

Bitcoin 2024 : une plongée au cœur du Halving et de ses enjeux

Chaque année, nous présentons aux Burundais amateurs du monde numérique un article anticipant les tendances mondiales en matière d’évolution technologique et de société. Comme démontré dans l’article de l’année précédente ( https://bit.ly/3tIO2mw  ). Cette année, l’attention des investisseurs, des médias et des personnalités influentes est tournée vers le “Halving day” du Bitcoin, plaçant ainsi la Blockchain au centre des préoccupations.  Analyse et explication de cet événement. Qu’est-ce que le halving ? Le halving constitue un mécanisme intégré et automatique dans le protocole du Bitcoin, se produisant tous les quatre ans depuis 2012. Il réduit la récompense attribuée aux mineurs, passant de 50 Bitcoin à 25 en 2012, puis à 12,6 Bitcoin. Ce processus se poursuivra jusqu’à ce que les 21 millions de Bitcoins existants soient minés. Pourquoi le halving est-il crucial ? Il revêt une importance capitale en créant la rareté, simplement en instaurant une offre limitée face à une demande croissante, ce qui stimule la valeur du Bitcoin. Un autre aspect rendant le Bitcoin plus rare est que de nombreux mineurs, face à la diminution de la récompense, trouvent difficile de maintenir leur rentabilité. Cela laisse la place à des mineurs plus efficaces et rentables, accentuant davantage la rareté. En résumé, le “halving day” représente un événement majeur dans le cycle du Bitcoin et dans le monde des cryptomonnaies. Prévu pour le 26 avril 2024, il oriente significativement la tendance de cette année vers le domaine des cryptomonnaies, avec un impact considérable sur l’offre, la demande et potentiellement les prix. Ainsi, chaque observateur attentif sera tourné vers cet événement. BARAKANA GUY-EUDES ksquadremake.freeti.org

Trezor Academy Burundi: Navigating the bitcoin landscape through enlightening meetups

In the heart of Bujumbura at Hotel Martha, Trezor Academy Burundi orchestrated a series of dynamic sessions on October 28th, November 4th, and November 11th. This marked the commencement of a transformative initiative – the Trezor Academy program. These weekly gatherings became a vibrant hub for young Burundians, engaging them in profound discussions about the present and future landscape of financial systems.

Quand le quasi-monopole étouffe le secteur des télécommunications au Burundi

L’absence de concurrence dans le secteur a conduit à une situation où la qualité des services est médiocre, sans alternatives. Pratiquement tout le secteur est dominé par un seul opérateur, créant ainsi un quasi-monopole. Cette concentration du pouvoir a des conséquences négatives sur la qualité et l’accessibilité des services de télécommunications.