Burundi: journée mondiale du chiffrement,2022

Le 22. Octobre. 2022, a été célébrée à Gitega la journée mondiale du chiffrement avec comme thème l’internet doit aller avec plus de chiffrement, une journée qui visait à montrer le vrai sens du cryptage de bout à bout. Animé par les experts de l’écosystème numérique, l’événement a vu la participation des jeunes amateurs du monde web sélectionnés parmi plus de cent candidatures.

Selon l’ingénieur technicien Christophe Ndayizeye  de la société de télécommunication Viettel Burundi: on est dans le contexte où tout le monde tend à utiliser les réseaux sociaux, mais en pleine ignorance des notions du chiffrement ; comment ça marche ou bien pourquoi on en a besoin ? Donc, c’est dans l’optique de promouvoir le chiffrement fort que ce soit en ligne ou hors ligne que Free Tech Institute a organisé cet événement.

Le quid du chiffrement fort selon les experts

Dans sa présentation, l’ingénieur Christophe avant de monter des exemples concrets, il a commencé à définir le cryptage dans de langages techniques à l’appui des jargons informatiques et c’est le long de sa présentation qu’il a spécifié le cryptage dans le langage simple comme une discipline qui traite la transmission confidentielle des données.

De plus, Il a bel et bien signalé qu’il y a deux types de cryptage à savoir le cryptage à clé privée et à clé publique. Donc, le cryptage à clé privée également appelée clé secrète, est une variable en cryptographie qui est utilisée avec un algorithme pour chiffrer et déchiffrer le code. Les clés secrètes ne sont partagées qu’avec le générateur de clés, ce qui les rend hautement sécurisées.

Par contre, la clé publique permet de chiffrer un message ou un document, tandis que la clé privée permet de le déchiffrer. Ceci garantit que seul le destinataire choisi peut déchiffrer et lire le contenu.

Enfin, du point de vue du Dr. Ir. Gateka Perry saxe et PDG du réseau social Gasape SN, le chiffrement est un moyen de brouiller les données afin que seules les parties autorisées puissent comprendre les informations.

Il a ajouté que ce n’est pas seulement les organisations criminelles et terroristes qui traquent nos données, on est parfois traqué par les autorités ou bien les sociétés de télécommunications et c’est le cas dans le monde entier, il s’agit seulement que les données soient hautement sensibles pour qu’il ait une attaque. Donc, c’est à tout un chacun de choisir avec vigilance la plateforme sur laquelle transite ses informations confidentielles.

Par Guy-Eudès Barakana