“Cover Your Tracks” d’EFF détectera votre utilisation du mode de verrouillage d’iOS 16

Le nouvel iOS 16 d’Apple offre un outil puissant pour ses utilisateurs les plus vulnérables. Le mode de verrouillage réduit les moyens dont disposent les attaquants pour pirater les téléphones des utilisateurs en désactivant certaines fonctionnalités souvent exploitées. Tout en offrant une défense solide contre les intrusions, il est également trivial de détecter que cette nouvelle fonctionnalité est activée sur un appareil. Notre outil d’empreintes digitales Web Cover Your Tracks a intégré la détection du mode de verrouillage et avertit l’utilisateur que nous avons déterminé qu’il a activé ce mode. Au cours des dernières années, les journalistes, les défenseurs des droits humains et les militants sont devenus de plus en plus la cible de campagnes de piratage sophistiquées . Avec un faible coût d’utilisation, les populations à risque peuvent se protéger des points d’entrée couramment utilisés dans leurs appareils. L’un de ces points d’entrée consiste à télécharger des polices distantes lors de la visite d’une page Web. iOS 16 en mode verrouillage interdit le chargement des polices distantes à partir du Web, ce qui aurait autrement le potentiel de permettre l’accès à un appareil en exploitant les manières complexes dont les polices sont rendues. Cependant, il est également facile d’utiliser un petit morceau de code JavaScript sur la page pour déterminer si le chargement de la police a été bloqué. Bien qu’il s’agisse d’un gain important pour la sécurité des terminaux, il s’agit également d’une petite perte pour la confidentialité. Il est peu probable que le mode de verrouillage soit utilisé par de nombreuses personnes, par rapport aux millions d’utilisateurs d’appareils iOS, et en tant que tel, il permet à ceux qui l’activent de se démarquer parmi la foule en tant que personne ayant besoin d’une protection supplémentaire. L’ empreinte digitale Web est une technique puissante pour déterminer les habitudes de navigation d’un utilisateur, en contournant les mécanismes normaux dont disposent les utilisateurs pour éviter le suivi, comme la suppression des cookies. Ne vous méprenez pas : l’introduction par Apple de cette nouvelle protection puissante est un développement bienvenu pour ceux qui en ont le plus besoin. Mais les utilisateurs doivent également être conscients des informations qu’ils exposent sur le Web lorsqu’ils utilisent cette fonctionnalité. PAR BILL BUDINGTON ksquadremake.freeti.org

Pas-à-pas la FinTech apparaît dans l’événementiel au Burundi.

À l’échelle nationale, le secteur événementiel était souvent axé sur d’autres domaines à part le domaine technologique, enfin, durant ces dernières années avec l’apparition des start_ups locales, on assiste à l’avènement des initiatives comme : des foires et des salons digitals, notamment le salon digital organisé par la fondation Mvura ; Miss Tech Burundi de Burundi Innovation Hub et tant d’autres événements, tous, ils ont un point commun : développer le secteur informatique. En effet, pour suivre le rythme d’autres pays, il faut de telles rencontres professionnelles pour que les jeunes restes compétitifs et apprennent à connaître les tendances du monde technologique. Donc, cela va contribuer à la création de l’environnement sain pour le développement du monde web. Les défis du digital au Burundi Bien que le Burundi s’est doté du fibre optique dans tous le pays jusqu’au chef-lieu des provinces en essayant de se rattraper du retard, il est secoué à pas mal de défis entre autres le manque d’équipements qui suivent la technologie actuelle ; la non-disponibilité de l’énergie et le manque de capacité en ressources humaines ; la protection des consommateurs et des fournisseurs des services TIC. Vu ce contexte, c’est pourquoi il doit y avoir des conversations sectorielles avec des objectifs ultimes de générer des recommandations en vue d’un plan d’action conjointe public-privé. Enfin, il doit y avoir aussi la conjugaison des efforts entre le secteur publique et privé pour accompagner les initiatives, les échanges et des compétitions qui aident à promouvoir les atouts du monde web pour que le secteur technologique reste compétitif et s’adapte au rythme d’évolution actuelle. Par BARAKANA Guy-Eudès ksquadremake.freeti.org

Le numérique au Burundi : quelle avancée dans la protection des utilisateurs.

Depuis la création de l’ARCT qui est une Agence de Régulation et du Contrôle des Télécommunication par le décret-loi n°1/011 de 1997 de nombreuses initiatives et législations ont été introduites dans le but de réguler les NTIC, et voici, on est presque en 2025, le délai limite de Burundi Boadband project, pour que tout le pays soit connecté, alors, peut-on dire que notre pays à des institutions et de lois forte qui peuvent protéger chaque internaute ? Donc, dans cet article, on vous propose l’évolution du contexte légal et de la sécurité numérique en se bornant sur les grands moments historiques. Du début jusqu’à l’heure actuelle Depuis 1997, le Burundi a commencé la mise en place des documents juridiques et c’est dans cette même année que l’ARCT a vu le jour par un décret-loi n°1/011portant dispositions sur les télécommunications. Ce décret-loi a créé l’ARCT qui venait compléter le travail d’une autre institution qui est le Conseil National de la Communication (CNC) créé en 1992 et travaillait spécifiquement dans la régulation des médias au Burundi, mais, signalons que ces deux institutions étaient des organismes d’exécution. Par contre, elles n’étaient pas chargées de la réforme ou de la réglementation, car ces tâches revenaient au Ministère de la Jeunesse qui hébergait le Secrétariat Exécutif des TIC (SETIC). Dans les mêmes rails en 2003, adoption de la loi régissant la presse au Burundi et mentionne expliciter les informations publiées sur Internet. Une loi qui a été modifiée par celle du 3 avril 2013 dans le souci d’améliorer et d’adopter la loi régissant la presse au Burundi dans le contexte social, politique et économique du moment au profit des praticiens, des techniciens du secteur et du pouvoir publics. Entre temps, en 2012, dans le même contexte, le Burundi a amendé la loi de 2003 régissant la presse pour renforcer les dispositions régulant des papiers ou sur Internet. Côté sécurité numérique En 2017, mise en place d’une loi organique n°1/03 du 20 février 2017 portant sur la mission, organisation, composition et fonctionnement de la PNB (police Nationale du Burundi), une loi qui a créée un service chargé de la cybercriminalité au sein de la police nationale. Dans le même contexte, la Loi N°1/09 du 11 mai 2018 portant sur la modification du code de procédure pénale a permis aux forces de sécurité de mener des perquisitions multiples, sans mandat d’un juge, de jour comme de nuit et d’accroître les prérogatives de l’État en matière de surveillance et cybersurveillance. Enfin, actuellement, l’Assemblée nationale a promulgué la loi n°1/10 du 16 mars 2022 portant prévention et répression de la cybercriminalité au Burundi et signalons qu’à chaque projet de loi sur la sécurité numérique, il est mentionné que tous les autres délits non prévus par la présente loi seront sanctionnés conformément aux dispositions pertinentes du Code pénal ou d’autres lois particulières. Mais quoiqu’il en soit le meilleur reste à faire pour une société plus libre. Par Barakana Guy-Eudès ksquadremake.freeti.org

Modernisation, lacune pour les uns.

Alors que bientôt, s’annonce la rentrée scolaire pour les uns et un peu plus tard, la rentrée académique pour les autres, des infos ne cessent de circuler ici et là ; info autant importante pour les lauréats de l’éducation burundaise. Mais, est-ce que ces infos parviennent à tout le monde ? Sûrement pas ! Vu que les moyens de diffusion de celles-ci ne semblent plus favoriser tout le monde. En effet, cela fait un bon bout de temps que whatApp est devenu le meilleur canal pour diffusion des nouvelles concernant l’éducation au Burundi telles que la liste des points permettant un étudiant d’intégrer tel ou tel autre faculté, la date de passation des différents tests pour intégrer les facultés d’excellence, ou encore les documents nécessaires pour débuter l’année académique, Pourtant quelques années avant, la radio fut un meilleur canal. Avec une nouvelle dans les infos de midi, là, on était bien sûr que tout le pays se trouve au courant. Et aujourd’hui, combien passent des jours, des semaines sans être informé ? Tout un tas de Burundais. Vous pourriez prendre cela pour du bluffe, mais certes pas après avoir lu ce témoignage : il s’agit d’un étudiant de l’Université du Burundi qui a terminé ses études en 2020. Vers la fin de cette même année, voilà que l’appel est lancé pour la passation des concours d’intégration dans les facultés d’excellence. L’individu X, dans son coin du pays, sans téléphone, aucun téléphone Android dans l’entourage, il aura fallu des jours pour que ses anciens camarades puissent le joindre sur le téléphone d’un voisin. Mais voilà déjà que le temps file alors, il fait tout pour se préparer, et par malheur, voilà qu’il tombe malade. Fini les histoires de faculté d’excellence vu que ce dernier n’aura pas su que la date a été modifiée, que le délai a été prolongé, vu que même avec le petit téléphone du voisin, les réseaux jouaient des fois leurs caprices. Il aura du beau suivre la radio tous les jours, aucune annonce concernant cela. Pourtant, ce n’est pas l’intelligence qui lui manquait. Il avait même fait le lycée d’excellence. Mais le voilà maintenant dans une faculté qu’il a dû choisir malgré les circonstances. Par Chrétienne NIKUZE ksquadremake.freeti.org

L’insistance d’Hollywood sur les nouvelles règles draconiennes du droit d’auteur ne concerne pas la protection des artistes

Arrêtez-nous si vous avez entendu ceci : le piratage pousse les artistes à la faillite. La raison pour laquelle ils meurent de faim est que personne ne paie pour les choses, mais les télécharge simplement illégalement. Vous ne voleriez pas une voiture . Ces arguments sont anciens et sont retirés pour obtenir un soutien pour des règles qui étrangleraient l’expression en ligne. Et ils parlent, comme toujours, d’Hollywood voulant contrôler la créativité et ne protégeant pas les artistes. En ce qui concerne les chiffres du box-office, ils sont restés assez constants, sauf lorsqu’une pandémie mondiale a réduit les visites au cinéma . Le problème auquel est confronté Hollywood est le même que celui auquel il est confronté depuis sa création : la cupidité. Depuis la panique morale féroce du début des années 2000, les discussions sur le “piratage” ont disparu de la culture pop pendant environ une décennie. C’est revenu, à la fois du côté expliquant pourquoi et du côté qui veut que tout le monde soit puni. Le téléchargement et le streaming illégaux ne sont pas la cause des malheurs d’Hollywood. Ils sont le symptôme d’un système défaillant pour tout le monde, à l’exception des quelques mégacorporations et des milliardaires à leur tête. Les infractions ont diminué lorsque l’industrie s’est adaptée et a donné aux gens ce qu’ils voulaient : des alternatives pratiques, abordables et légales. Mais récemment, les entreprises ont renoncé à l’abordabilité et à la commodité. L’enfer du streaming Ce n’est une nouvelle pour personne que le paysage du streaming vidéo est devenu ces dernières années non navigable. Trouver les émissions et les films que vous voulez est devenu une chasse au trésor où, lorsque vous trouvez le prix, vous devez débourser les informations de votre carte de crédit pour cela. Et puis le prix pourrait disparaître à tout moment. Plutôt que d’avoir un énorme catalogue de matériel de studio diversifié, ce qui a rendu Netflix populaire au départ, la commodité a été remplacée par l’exclusivité . Mais les gens ne veulent pas tout ce qu’un seul studio offre. Ils veulent certaines choses. Mais tout comme les faisceaux de câbles remplacés par le streaming, les frais d’abonnement ne correspondent pas seulement à ce que vous voulez, mais à tout ce que l’entreprise propose. Et c’est comme une bonne affaire de tout payer quand une copie physique d’une chose coûte le même prix qu’un mois d’abonnement. Sauf que payer pour chaque service n’est pas abordable. Il y en a trop et ils ont tous une ou deux choses que les gens veulent. Ainsi, vous pouvez alterner ceux que vous payez de temps en temps, ce qui n’est pas pratique, ou simplement avaler le coût, ce qui n’est pas abordable. Et rien de tout cela ne garantit que ce que vous voulez sera disponible. Le contenu apparaît et disparaît des services de streaming tout le temps. Disney a supprimé Avatar de Disney + car il le réédite dans les salles avant la suite. Avatar est un film de 13 ans, et sa réédition dans les salles devrait être un tirage au sort en raison de l’expérience théâtrale. Avatar ne devrait pas être retiré du streaming puisque son principal attrait est son apparence sur grand écran en 3D. Mais Disney ne prend pas le risque que l’expérience cinématographique d’Avatar seule fasse payer les gens. Il s’assure que les gens doivent payer un supplément, soit en allant au théâtre, soit en payant une copie. Et c’est alors que le contenu a même une forme physique. Après la fusion de Warner Bros. avec Discovery, les nouveaux propriétaires n’ont presque pas perdu de temps pour supprimer des éléments du service de streaming HBO Max , y compris un certain nombre de choses exclusives au service de streaming. Cela signifie qu’il n’y a aucun endroit pour trouver des copies des émissions désormais supprimées. Les gens avaient l’habitude de plaisanter en disant qu’Internet était éternel – une fois que quelque chose était en ligne, il ne pouvait pas être supprimé. Mais ce n’est plus le cas. Les services qui s’engagent emportent avec eux tous leurs médias exclusifs. Des décisions d’entreprise comme celle-ci retirent des choses du dossier public. C’est un tout nouveau type de média perdu , et comme les médias perdus du passé, il ne sera préservé que par les personnes qui ont fait le travail pour en faire et en sauvegarder des copies, risquant souvent une responsabilité légale draconienne, quelle que soit la façon dont le studio se sent à propos de ce travail. Lorsque les choses sont mélangées, disparues ou carrément indisponibles à l’achat, les gens feront leurs propres copies afin de les préserver. Ce n’est pas un manque de punition adéquate pour la violation du droit d’auteur. C’est un échec du marché à fournir ce que les consommateurs veulent. Il est malhonnête de la part des lobbyistes d’Hollywood de prétendre qu’ils ont besoin de lois plus sévères sur le droit d’auteur pour protéger les artistes alors que ce sont les studios qui s’affairent à faire disparaître les créations de ces artistes. La plupart des artistes veulent que leur travail trouve un public et le marché fracturé, déroutant et coûteux l’empêche, et non l’assaut souvent allégué de la violation du droit d’auteur. Hollywood se soucie de l’argent, pas des artistes Il y a un dicton qui, sous diverses formes, prévaut au sein de l’industrie créative. Ça dit quelque chose comme « L’art n’est pas fait à Hollywood. De temps en temps, si vous avez beaucoup de chance, il s’échappe. Pour en revenir à Warner Bros. et HBO Max : une autre décision prise par la nouvelle direction a été d’annuler des projets en grande partie terminés. Cela comprenait un film Batgirl , qui avait un budget de 90 millions de dollars. La décision a été prise pour que le studio puisse bénéficier d’une déduction fiscale, contre la volonté de sa star et de ses réalisateurs , qui ont déclaré: «En tant que réalisateurs, il est essentiel que notre travail soit montré

TechCrunch lance un outil de recherche pour aider les utilisateurs d’Android à savoir si leur appareil a été compromis par une famille d’applications Stalkerware

Le fléau des stalkerwares – des applications malveillantes utilisées par les auteurs de violence domestique pour espionner secrètement leurs victimes – n’est pas ignoré ni traité. Les fabricants d’antivirus ajoutent de plus en plus de stalkerware à la liste des applications que leurs produits détectent sur les appareils ; les groupes de soutien aux victimes aident les gens à déterminer si leurs appareils sont infectés et comment supprimer les applications ; les magasins d’applications interdisent le logiciel et retirent toute publicité pour celui-ci, et les forces de l’ordre enquêtent et arrêtent les fabricants de stalkerware et leurs clients. Maintenant, dans une étape bienvenue pour permettre aux gens de détecter plus facilement une famille d’applications de stalkerware étudiées par le chercheur Zack Whittaker, le site d’actualités technologiques en ligne TechCrunch a lancé un outil de recherche de logiciels espions gratuitqui permet aux utilisateurs de vérifier si leur appareil Android figure sur une liste divulguée d’appareils compromis. Ces applications peuvent être secrètement chargées sur des appareils ou des ordinateurs portables, permettant aux auteurs de surveiller en temps réel les messages privés, les messages vocaux, la navigation sur Internet, les mots de passe et les données de localisation des utilisateurs, le tout à leur insu ou sans leur consentement. À l’aide d’un appareil autre que celui qui pourrait être infecté, les utilisateurs peuvent saisir certains numéros d’identification (IMEI ou numéros d’identification publicitaire uniques, tous deux pouvant être trouvés sur votre téléphone ) de l’appareil suspecté d’avoir un stalkerware dans l’outil., qui comparera les chiffres à une liste divulguée d’appareils compromis par cette famille d’applications de stalkerware. La liste est composée de centaines de milliers d’appareils Android infectés par l’un d’un réseau de neuf applications de logiciels espions avant avril. L’outil indiquera aux utilisateurs si les numéros d’identification de leurs appareils correspondent, correspondent probablement ou ne correspondent pas aux appareils de la liste TechCrunch. Les utilisateurs peuvent ensuite rechercher sur le téléphone suspect des signes de présence d’une application de stalkerware malveillante. TechCrunch propose un guide pour trouver des preuves que votre téléphone a été compromis. La Clinic to End Tech Abuse (CETA), qui fait partie de Cornell Tech, propose également un guide . Une fois trouvées, les applications de stalkerware peuvent être supprimées des appareils des utilisateurs. Les utilisateurs dont les téléphones s’avèrent compromis doivent élaborer un plan de sécurité avant de supprimer le stalkerware de leur téléphone. La suppression du logiciel espion déclenche probablement une alerte à la personne qui l’a installé, ce qui peut créer une situation dangereuse. La Coalition contre les logiciels de harcèlementa pour les victimes de stalkerware. L’outil est le résultat d’une enquête de TechCrunch plus tôt cette année révélant qu’au moins neuf applications de stalkerware grand public, faisant partie d’une opération de stalkerware massive et principalement cachée, partageaient une faille de sécurité commune qui expose les données personnelles de centaines de milliers d’appareils Android. utilisateurs. L’enquête a trouvé des victimes dans pratiquement tous les pays, avec de grands groupes aux États-Unis, en Europe, au Brésil, en Indonésie et en Inde. TechCrunch a contacté la société qui semblait être à l’origine de l’opération pour l’avertir de la faille de sécurité, et n’a reçu aucune réponse. TechCrunch a décidé de ne pas révéler la faille de peur qu’elle ne soit exploitée, exposant encore plus de données. Une pause est survenue en juin lorsqu’une source a fourni à TechCrunch un cache de fichiers vidé des serveurs internes de l’une des applications d’espionnage . Les fichiers comprenaient une liste de tous les appareils Android compromis par l’une des neuf applications de logiciels espions. La liste ne contenait pas suffisamment d’informations pour que TechCrunch puisse identifier ou notifier chaque propriétaire d’appareil. Mais, après avoir vérifié l’authenticité de la liste, TechCrunch a utilisé la liste pour créer l’outil.  L’outil n’est pas parfait – si les téléphones des utilisateurs ont été infectés par un stalkerware après avril, il ne figurera pas sur la liste utilisée par l’outil. Il indiquera uniquement aux utilisateurs si leurs téléphones ont été infectés par cette classe de stalkerware avant avril. Le groupe est composé de neuf applications spécifiques. Si votre appareil est infecté par une application de stalkerware autre que ces neuf, l’outil n’aura aucune correspondance. Les logiciels de harcèlement s’adaptent et changent constamment, de sorte que les victimes de violence domestique et les autres personnes pour lesquelles le logiciel de harcèlement est une préoccupation sont confrontées à un paysage de menaces en constante évolution. La recherche de TechCrunch et l’outil nouvellement lancé peuvent aider à apporter la tranquillité d’esprit à un nombre important d’utilisateurs d’Android. Nous espérons que les chercheurs continueront à surveiller l’écosystème des stalkerwares et augmenteront le coût et la difficulté d’espionner les appareils Android en toute impunité. PAR KAREN GULLO Cet article a été publié en partenariat avec EFF ksquadremake.freeti.org

Quand l’intimité perd son souffle.

Le silence vaut mieux que des paroles nuisances, surtout si ces derniers n’apportent rien de positif dans une situation quelconque. Mais quand est ce que les Burundais comprendront cela ? Le comprendront – ils un jour ou peut être, nous autres plaideurs de l’intimité devrions arrêter de nous démener et de se faire à l’idée que cela ne changera jamais, que par contre la médisance prendra toute son ampleur chez nous ? Cela ne fait que quelques mois qu’elle a commencé à œuvrer chez l’un des magazines les plus affluents du pays. Avec son émission d’une fois la semaine, certes, elle a dû se faire un nom. C’est évident que la majorité a apprécié sa façon de faire, comme ils n’ont cessé de souvent le mentionner. Mais jusque-là, à part la qualité de service qu’elle avait à offrir au public intéressé par son émission, en quoi sa vie privée devrait-elle être tant suivie et tant critiquée ? Oui, elle est enceinte, mais combien de journalistes ont déjà eu des enfants pendant qu’ils exerçaient ? Toute une multitude ! Après tout cela n’a rien avoir avec leur métier. Mais puisque chez nous, l’on ne tombe pas enceinte sans être marié, aujourd’hui cela va être mis sur le compte de sa célébrité.  Le détenteur de l’une des pages les plus suivies de chez nous ne va même pas se gêner pour bien dire qu’il s’y attendait. « Puisque son métier était réussi, il lui fallait bien la récompense commune chez nos chers journalistes ». Après tout, ne l’avait-il pas prédit dès que la meuf avait commencé à se présenter devant la caméra ? Quelle ironie ! Mais franchement, quel rapport existe-t-il la relation entre bien réussir à œuvrer pour un journal en ligne et à tomber enceinte ? Par Chretienne NIKUZE ksquadremake.freeti.org

Et si on arrête de regarder les crypto-monnaies de loin !

En 2021, plusieurs crypto-monnaies ont connu un essor fulgurant ce qui a poussé les gens à penser sur l’avenir financier du monde. Sur le continent africain, Crypto Adoption Index a placé six pays africains dont le Kenya et la Tanzanie de la sous-région parmi les pays qui faisaient partie des vingt premiers dans le monde à forte adoption, de surcroît, ça fait plus de cinq ans que Binance a ouvert sa filiale en Ouganda. Alors qu’en est-il au Burundi ? N’est-il pas le temps de se lancer à la quête de cette nouvelle Eldorado ? Expansion des crypto-monnaies sur le continent. Le République Centrafricaine s’est lancé, et dès lors ces monnaies sont à la une ; dans les chaînes de radio ; de télévision ; dans les grands journaux d’Africains et partout dans le monde. Mais par contre, au Burundi, c’est avec une montée timide caractérisée par la quasi-absence de ce sujet dans des discours politiques, mais elle est certaine, ce qui se remarque dans des débats de certains intellectuels, et des jeunes qui deviennent de plus en plus Crypto-enthousiastes. En ce qui est de l’échelle continentale, on retrouve les pays comme le Nigeria ; première économie africaine à la troisième place juste après les États-Unis et la Russie parmi les grands utilisateurs des Crypto-monnaies l’année dernière. Alors, qu’en est-il au Burundi étant donné ces circonstances ? Dans son avis sur les crypto-monnaies, la Banque de République du Burundi (BRB) précise que ces monnaies n’ont pas de cours légal sur le territoire du Burundi. À cet égard, la Banque centrale du Burundi rappelle au grand public qu’aucune entité ni institution financière n’est actuellement autorisée à offrir des services de remise de fonds ou autres services de paiement en utilisant une monnaie virtuelle telle que Bitcoin, Ether, Litecoin, Dogecion, Onecoin, BTC, Fahari Cash Coin, Ello Cash Coin et autres produits similaires. En effet, c’est presque une bonne décision vu les circonstances, le niveau de vie, le niveau intellectuel, l’outil numérique, le taux de pénétration internet et tant d’autres facteurs…. Mais attendu que ces monnaies numériques sont en train de briser les barrières politiques, économiques, financières, sociales et vu que les entreprises qui joue un rôle incontournable dans la mondialisation comme Visa qui propose déjà une carte de paiement à Binance et MasterCard travaille sur des cartes de paiement en Crypto-monnaie, se lancer dans cet nouvelle ère économique à mon humble avis  devrait être une démarche individuelle et le mieux serait de laisser ces monnaies car dans ses aspects, elle garantissent la liberté financière qui peut forcément aider notre pays à attirer l’attention du marché international et des investisseurs qui croient en cette monnaie qui garantit la libre mobilité des capitaux. Enfin, rappelons que dans le monde des affaires celui qui joue le premier coup lui permet à mieux se positionner sur le marché. Par Guy-Eudes BARAKANA ksquadremake.freeti.org

Le pseudonymat sur les réseaux sociaux au Burundi, arme à double tranchant

Peut-être qu’auparavant il y avait d’autres pires scénarios que l’affaire SEBIGO Pascal, administrateur de la commune Kiremba en Provence de Ngozi qui a été popularisée par le célèbre personnage pseudonyme sur Twitter “Umuhinga yigenga”, mais une chose est sûre, celle-là vient de nous montrer à quel point le pseudonymat peut jouer un rôle aussi important jusqu’à inciter les dirigeants politiques à prendre des décisions. Cependant, ces personnes, qui gardent la face cachée, sont parfois à l’origine des conflits qui deviennent viraux en quelques minutes seulement.  Pour ou contre le pseudonymat ? Pour les défenseurs de la liberté d’expression, loin d’être une pratique des malhonnêtes, il faut comprendre que le pseudonymat peut aider à rendre justice, comme le cas de Sebigo Pascal où le célèbre Umuhinga yigenga n’a pas lâché l’affaire en poursuivant jusqu’à s’interroger sur ce que prévoit la loi sur une affaire pareille. Qui pourrait deviner à quoi ressemble le vrai visage d’umuhinga yigenga, mais on sait à quel point il affronte des sujets politiques que personne d’autre n’osera affronter grâce à ses messages de 140 caractères. En effet, le pseudonyme ou pseudo consiste en un nom choisi et utilisé par une personne en remplacement de sa propre appellation et sous couvert d’anonymat sur Internet. Son choix est libre mais finalement jamais anodin notamment d’un point de vue juridique. Alors, quelles sont les implications juridiques liées à l’usage d’un pseudonyme sur Internet ? Quelles sont aussi les limites posées à l’usage d’un pseudonyme ? J’ai fait le point sur ça. D’abord, à l’image de ce que fait Umuhinga yigenga ou d’autres personnes comme lui, on dirait que les réseaux sociaux au Burundi ont donné un espace ouvert à tout le monde pour qu’il puisse exprimer leur opinion et qu’on a passé à une société plus transversale et démocratique. Mais, au-delà de cela, on voit qu’il y a un tas de crimes qui découlent de ce fait, notamment la haine; les menaces; le harcèlement; la cybercriminalité et tant d’autres. Et, on connaît que, dès le décret-loi n°1/11 du septembre 1997 portant disposition organique sur les télécommunications, jusqu’au plus récent décret-loi N° 1/10 du 16 mars 2022 portant prévention et répression de cybercriminalité au Burundi, le gouvernement continue à élargir son champ d’application sur ses lois, jusqu’à toucher la cybercriminalité dans sa généralité, ce qui est une avancée remarquable. Mais, vu que dans le cyberespace les menaces sont innombrables et vu l’enjeu du pseudonymat et les menaces qu’il peut causer, de mon humble avis, je pense qu’il est temps que le gouvernement modèle ce dernier sur les réseaux sociaux comme c’est presque régler pour d’autres cyber crimes. Par Barakana Guy-Eudès ksquadremake.freeti.org

Les scans de photos privées de Google ont conduit à de fausses accusations de maltraitance d’enfants

Les messages privés, les fichiers et les photos de personnes ordinaires des internautes sont de plus en plus examinés par des entreprises technologiques, qui vérifient les données par rapport aux bases de données gouvernementales. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une nouvelle pratique, le public est informé que cette analyse massive devrait s’étendre à presque toutes les activités en ligne afin que la police puisse enquêter de manière plus productive sur les crimes liés aux images d’abus sexuels sur des enfants, parfois appelés CSAM. Nous ne savons pas grand-chose sur la façon dont le public est observé de cette manière. En effet, ni les entreprises technologiques qui effectuent la numérisation, ni les agences gouvernementales avec lesquelles elles travaillent, ne partagent les détails de son fonctionnement. Mais nous savons que la numérisation est loin d’être parfaite, malgré les affirmations contraires. Il fait des erreurs, et ces erreurs peuvent entraîner de fausses accusations de maltraitance d’enfants. Nous ne savons pas combien de fois de telles fausses accusations se produisent, ou combien de personnes en souffrent. La propagation du CSAM cause de réels dommages, et les entreprises technologiques devraient absolument travailler sur de nouvelles façons de le combattre. Nous avons suggéré quelques bonnes façons de le faire, comme la création de meilleurs outils de création de rapports , des messages d’avertissement respectueux de la vie privée et l’analyse des métadonnées.   Un article publié hier dans le New York Times  rapporte comment Google a fait deux de ces fausses accusations, et le suivi de la police. Cela met également en évidence le refus de Google de corriger les dommages causés par ses analyses erronées et les processus d’examen humain défaillants de l’entreprise. Ce type de numérisation est de plus en plus omniprésent sur les produits technologiques que nous utilisons tous, et les gouvernements du monde entier veulent étendre encore plus sa portée, pour vérifier même nos conversations cryptées les plus privées. L’article est particulièrement dérangeant, non seulement pour le mal qu’il décrit aux deux utilisateurs faussement accusés par Google, mais aussi comme un avertissement de potentiellement beaucoup plus d’erreurs de ce type à venir. Le système d’IA de Google a échoué, et ses employés ont échoué aussi En février de l’année dernière, les algorithmes de Google ont signalé à tort des photos prises par deux pères dans deux États différents comme étant des images de maltraitance d’enfants. Dans les deux cas, les pères, l’un à San Francisco, l’autre à Houston, avaient de jeunes enfants atteints d’infections génitales et avaient pris des photos de la région à la demande de professionnels de la santé. Les algorithmes de Google et les employés qui les supervisent avaient une opinion différente sur les photos. Sans en informer l’un ou l’autre des parents, Google les a signalés au gouvernement. Cela a conduit les services de police locaux à enquêter sur les parents. L’entreprise a également choisi de mener sa propre enquête. Dans le cas de Mark, le père de San Francisco, les employés de Google ont regardé non seulement la photo qui avait été signalée par leur IA erronée, mais toute sa collection de photos de famille et d’amis. Le département de police de Houston et le département de police de San Francisco ont rapidement disculpé les pères de tout acte répréhensible. Mais Google a refusé d’entendre l’appel de Mark ou de rétablir son compte, même après avoir apporté à la société des documents montrant que le SFPD avait déterminé qu’il n’y avait “aucun crime commis”. Remarquablement, même après que le New York Times a contacté Google et que l’erreur était claire, la société continue de refuser de restaurer l’un des comptes Google de Mark ou de l’aider à récupérer des données. Les fausses accusations de Google causent un réel préjudice Google a le droit de décider quels utilisateurs il souhaite héberger. Mais ce sont les algorithmes incorrects de Google et l’échec du processus d’examen humain de Google qui ont amené la police à enquêter sur des personnes innocentes dans ces cas. C’était aussi le choix de Google de détruire sans avertissement et sans procédure régulière les comptes de messagerie, les vidéos, les photos et, dans un cas, le service téléphonique de ces pères. Les conséquences de l’erreur de l’entreprise ne sont pas anodines. Nous ne savons pas combien d’autres personnes Google a accusées à tort de maltraitance d’enfants, mais c’est probablement beaucoup plus que ces deux-là. Compte tenu de l’étendue du contenu qu’il analyse, il peut s’agir de centaines, voire de milliers. Mark et Cassio, les deux pères signalés à tort par Google, ont été accusés à un jour d’intervalle en février 2021. Cela pourrait être une coïncidence, ou cela pourrait suggérer qu’une ou plusieurs failles dans le système de Google, soit des failles dans le logiciel d’IA, ou des failles dans le processus d’examen humain – étaient particulièrement manifestes à cette époque. Les analyses CSAM défectueuses de Google ont causé de réels dommages dans ces cas, et il n’est pas difficile d’imaginer comment elles pourraient être plus nuisibles dans d’autres cas. Une fois que les employés de Google et les policiers ont passé au peigne fin les dossiers d’un parent accusé, il pourrait y avoir des conséquences qui n’ont rien à voir avec le CSAM. La police pourrait trouver des preuves de consommation de drogue ou d’autres actes répréhensibles et choisir de punir les parents pour ces crimes sans rapport, sans les avoir soupçonnés au départ. Google pourrait choisir d’administrer ses propres sanctions, comme il l’a fait pour Mark et Cassio. Malgré ce qui leur était arrivé, Mark et Cassio, le père de Houston, se sont sentis capables de parler à un journaliste. Mais des systèmes comme celui-ci pourraient signaler les minorités vulnérables, y compris les parents LGBT dans des endroits où la police et les membres de la communauté ne leur sont pas amicaux. Le système de Google pourrait signaler à tort des parents aux autorités de pays autocratiques ou de lieux où la police est corrompue, où les parents accusés à tort ne pourraient pas