Free Tech Institute

Les mineurs : géants du blockchain qui travaillent dans l’ombre, souvent inconnus !

Beaucoup de gens se demandent comment cette grande technologie qu’est le blockchain peut être considérée comme plus sûre que les systèmes de sécurité traditionnels dans le domaine financier. Est-ce qu’il n’y a pas quelque chose qui le rend si sécurisé ? Bon notre collègue Tony Parker BARAKANA met fin à ces questions dans cet article. Tout d’abord, qu’est-ce qu’un mineur ? Un mineur, c’est un peu comme un aventurier moderne, à la recherche de l’or. Mais au lieu de pelle ou de pioche, il utilise son ordinateur. Et plutôt que de recevoir de l’or, il récolte des bitcoins en récompense. Cependant, son rôle n’est pas de “creuser” mais de protéger le réseau. Oui, tu as bien entendu : les mineurs assurent la sécurité du réseau Bitcoin en validant les transactions. Ils vérifient que chaque transaction a bien eu lieu, et ce processus leur permet de recevoir une récompense sous forme de bitcoins. Mais comment fonctionnent-ils concrètement ? Ils résolvent des algorithmes très complexes, appelés preuves de travail (proof of work), avant que la transaction ne soit validée. Le premier mineur à résoudre l’algorithme ajoute un “bloc” à la blockchain et reçoit des bitcoins en retour. C’est un travail à la fois fascinant et exigeant. Nakamoto (le créateur du Bitcoin) a transmis cette vision à une communauté croissante de passionnés, qui ont continué à développer le réseau. Via des forums, et des échanges entre ces pionniers, la technologie a pris forme et s’est répandue. Cependant, être mineur ne se limite pas à avoir une idée brillante et de l’enthousiasme. Il faut un équipement informatique hautement performant et une consommation énergétique importante pour résoudre les énigmes mathématiques nécessaires à la validation des transactions. Il faut aussi un investissement financier non négligeable. Ces machines de calcul consomment énormément d’électricité, et ce n’est pas un secret. Aujourd’hui, les mineurs sont présents partout dans le monde. Des pays comme les États-Unis, la Chine (avant ses interdictions), et maintenant la Russie, qui a récemment commencé à s’initier à la pratique, voient dans le mining de Bitcoin une alternative économique face à des sanctions et une économie de plus en plus menacée. En Russie, notamment, certains considèrent cette activité comme un moyen de contourner les restrictions économiques et de stimuler la production de richesses malgré les défis financiers. Mais, malgré les avantages, les mineurs font face à de gros défis. Tout d’abord, c’est un travail acharné qui demande de la patience, de l’argent et des ressources. Ensuite, les gains sont incertains. Un mineur peut passer des heures, voire des jours, à résoudre un bloc et ne rien obtenir en retour, car il doit être le premier à le faire. Les coûts d’électricité et d’entretien des équipements peuvent rapidement dépasser les gains. De plus, la valeur du Bitcoin est volatile, ce qui peut rendre l’activité encore plus risquée. Mais pourquoi, malgré ces risques, de plus en plus de gens continuent-ils à se lancer dans le mining de Bitcoin ? La réponse se trouve peut-être dans le potentiel de profit à long terme. Certains croient fermement que la valeur du Bitcoin va continuer de grimper, ce qui compenserait largement les pertes à court terme. D’autres y voient une opportunité unique de participer à une révolution technologique et financière mondiale, avec l’espoir que, bien que le risque soit élevé, les récompenses en valent la peine. Free Tech Institute

Les mineurs : géants du blockchain qui travaillent dans l’ombre, souvent inconnus ! Read More »

Le Bitcoin en Afrique

L’Afrique, un continent aux multiples facettes, est en pleine mutation numérique. Les TIC notamment l’internet et téléphones portables, se démocratisent à un rythme effréné. Dans le présent article, notre collègue, Providence MUHIRE nous parle de ce qu’est le bitcoin et comment il est utilisé sur le continent Africain. En 2023, le flux d’envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne ont atteint 54 milliards de dollars (-0.3% par rapport à l’année 2022) dont 35% sont vers le Nigeria, comme le précise la note d’information de la Banque mondiale publié le 26 juin 2024. Les transferts d’argent constituent une part essentielle de l’économie africaine, permettant à des millions de personnes de soutenir leurs familles dans le pays à l’extérieur du pays voire même à l’extérieur du continent en envoyant et en recevant des fonds et de contribuer au développement de leurs communautés. Ces transferts sont dominés par des acteurs comme Western Union, CRDB Bank, MoneyGram etc. et sont souvent associés à des couts élevés ainsi que des délais de traitement importants.  Dans ce contexte, les cryptomonnaies, en particulier le Bitcoin, émergent comme une alternative prometteuse à ces systèmes de transfert d’argent traditionnels. Alors on pourrait se demander pourquoi le Bitcoin séduit-il les africains? D’abord le coût des transactions. Les frais associés aux transfert de fonds internationaux sont souvent exorbitants. Mais ceux associés aux transactions en bitcoin sont généralement bien inférieurs à ceux pratiqués par les opérateurs de transfert d’argent classiques. Cette réduction des couts est dû au fait que le Bitcoin utilise la technologie blockchain, rendant les transferts plus abordables pour les populations à faible revenu. Ensuite la rapidité. Pour faire une transaction en Bitcoin on n’a pas besoins de prendre un numéro et faire la queue durant des minutes, ici tout le monde va faire un petit soupir. Les transactions en Bitcoin sont traitées rapidement, en quelques minutes seulement, contrairement aux transferts bancaires. Puis une grande Accessibilité. Tu as un téléphone portable ? tu as une connexion internet ? Tu peux utiliser le Bitcoin. Ceci rend cette technologie accessible à un large public incluant ceux résidant dans des zones rurales où l’on trouve à peines les infrastructures bancaires. Et enfin, l’indépendance. Le Bitcoin fonctionne de manière décentralisée, ce qui signifie qu’il n’est pas contrôlé par une institution financière centrale. Cela offre aux utilisateurs une plus grande autonomie, la responsabilité et le droit de propriété de leurs économies. Malgré ses nombreux avantages, l’adoption du Bitcoin en Afrique n’est pas sans défis, La volatilité extrême du cours du Bitcoin représente un risque majeur pour les utilisateurs, qui peuvent voir la valeur de leur transfert varier considérablement entre le moment de l’envoi et celui de la réception. De plus, la réglementation des cryptomonnaies reste floue dans de nombreux pays africains y compris le Burundi, ce qui crée un environnement incertain pour les utilisateurs et les entreprises. Les risques de fraude et de piratage sont également importants, nécessitant une grande vigilance de la part des utilisateurs. On peut pas, ne pas parler du manque d’éducation financière car ça constitue un obstacle majeur à l’adoption du Bitcoin en Afrique. De nombreuse personnes ne comprennent pas encore bien le fonctionnement de cette technologie ce qui les expose au risque de fraudes et de piratages qui sont déjà élevés dans le monde des cryptomonnaies. Vous avez vu que j’ai mentionné le Nigeria juste au début de l’article; Le Nigeria est souvent cité comme l’un des pays africains où l’adoption du Bitcoin est la plus importante. Les Nigérians utilisent de plus en plus les cryptomonnaies pour contourner les restrictions imposées sur les transferts d’argent vu qu’il est au sommet sur la liste et pour protéger leur pouvoir d’achat face à l’inflation. En gros, le Bitcoin offre un potentiel considérable pour révolutionner les transferts d’argent en Afrique en réduisant les coûts et en améliorant l’accessibilité. Cependant, pour que cette technologie puisse se développer de manière durable, il est nécessaire de résoudre les problèmes liés à la réglementation et à l’éducation financière. Les gouvernements de certains pays africains devront mettre en place des cadres réglementaires clairs et adaptés, tout en encourageant l’éducation financière des populations. Free Tech Institute

Le Bitcoin en Afrique Read More »

De l’or au Bitcoin : Comment la perception des réserves de valeur évolue au 21ème siècle?

Depuis des siècles, l’or est le refuge préféré des investisseurs en période de crise. Mais avec 21 millions d’unités seulement, le Bitcoin redéfinit aujourd’hui la notion de rareté et de valeur. Notre collègue Clément HAVYARIMANA vous a préparé cet article pour vous expliquer comment cette cryptomonnaie s’impose face à l’or dans cette ère résolument numérique. L’or, un symbole intemporel L’histoire de l’or remonte à des millénaires. Utilisé comme monnaie, ornement et réserve de richesse, il a traversé les époques comme un actif fiable. Sa rareté et sa durabilité en font une ressource précieuse, particulièrement en temps de crise. Lorsque les marchés financiers vacillent, les investisseurs se tournent instinctivement vers l’or, considéré comme un havre de sécurité. Cependant, l’or a ses limites. Son transport est coûteux, son stockage nécessite des infrastructures spécifiques, et sa division en petites unités pour les échanges n’est pas pratique. Bien que sa valeur reste universellement reconnue, il est un actif physique avec des contraintes dans un monde de plus en plus numérique. L’arrivée du Bitcoin : Un or numérique ? Le Bitcoin est souvent qualifié d’or numérique en raison de caractéristiques similaires. Comme l’or, il est rare : seulement 21 millions de Bitcoins seront créés. Ce plafond, inscrit dans son code, garantit une offre limitée qui contraste avec les monnaies fiduciaires, souvent sujettes à une inflation provoquée par une émission excessive. Mais le Bitcoin va au-delà. Il est immatériel, ce qui le rend facile à transporter et à échanger, peu importe la distance. Contrairement à l’or, il peut être divisé en unités minuscules, rendant son utilisation accessible à tous, même pour de petites transactions. De plus, grâce à la blockchain, chaque Bitcoin est traçable, offrant une transparence que l’or physique ne peut garantir. Pour les jeunes générations, le Bitcoin représente une option moderne et pratique. Un rapport de Grayscale montre que 55 % des investisseurs en Bitcoin considèrent cette cryptomonnaie comme un remplaçant de l’or. Cette adoption croissante reflète un changement de mentalité : la valeur refuge n’est plus uniquement physique, mais aussi numérique. Vers une coexistence ? Alors que le Bitcoin gagne en popularité, il est peu probable qu’il remplace complètement l’or. Les deux actifs répondent à des besoins différents. L’or reste un symbole intemporel de stabilité, particulièrement pour les investisseurs conservateurs. Le Bitcoin, quant à lui, attire une génération tournée vers le numérique et les solutions innovantes. Dans un portefeuille diversifié, les deux peuvent coexister. L’or apporte une sécurité éprouvée, tandis que le Bitcoin offre une opportunité de croissance et une résistance face aux défis du 21e siècle. Le passage de l’or au Bitcoin reflète une évolution des perceptions en matière de réserve de valeur. Si l’or a dominé pendant des siècles, le Bitcoin incarne une nouvelle ère où la technologie redéfinit la manière dont nous protégeons et utilisons nos richesses. Dans un monde en changement rapide, ces deux actifs symbolisent des époques différentes, mais partagent une mission commune : offrir une protection contre l’incertitude. L’avenir n’est pas une opposition entre l’or et le Bitcoin, mais plutôt une collaboration où chacun joue son rôle dans une économie en constante transformation. Free Tech Institute

De l’or au Bitcoin : Comment la perception des réserves de valeur évolue au 21ème siècle? Read More »

Des mineurs aux utilisateurs : Le voyage fascinant d’un Bitcoin

Le Bitcoin, cette cryptomonnaie qui révolutionne le monde financier, a un parcours fascinant avant d’atteindre votre portefeuille numérique. Ce voyage, qui commence dans les profondeurs des centres de données et se termine entre les mains d’un utilisateur, est une illustration parfaite de la puissance de la technologie blockchain. Asseyez-vous confortablement, ouvrez grandement les yeux, Notre collègue Clément HAVYARIMANA vous explique tout. Le début : la naissance d’un Bitcoin Tout commence avec le processus de minage. Contrairement aux pièces physiques, les Bitcoins ne sont pas frappés dans une usine, mais créés par des mineurs. Ces derniers utilisent des machines sophistiquées, appelées ASIC (Application-Specific Integrated Circuits), pour résoudre des équations mathématiques complexes. Ce processus a pour objectif: valider les transactions qui se produisent sur le réseau Bitcoin et créer de nouveaux Bitcoins. Lorsque les mineurs résolvent une équation, ils ajoutent un bloc de transactions à la blockchain – une sorte de grand livre public et transparent. En récompense, ils reçoivent un certain nombre de Bitcoins. Ce système est conçu pour garantir la sécurité et l’intégrité du réseau. La transparence et la décentralisation de la blockchain Une fois créé, le Bitcoin est enregistré sur la blockchain, une technologie qui agit comme une base de données publique et immuable. Contrairement aux systèmes bancaires traditionnels, où les transactions sont centralisées, la blockchain est décentralisée. Cela signifie qu’aucune autorité centrale ne contrôle ses données. Chaque transaction effectuée avec le Bitcoin est visible par tous les utilisateurs du réseau. Cette transparence renforce la confiance et élimine le besoin d’un intermédiaire pour vérifier les échanges. C’est ce qui fait la force du Bitcoin : un système où chacun peut participer, sans dépendre d’une institution centrale. L’entrée en circulation : des plateformes aux portefeuilles Une fois minés, les Bitcoins entrent sur les plateformes d’échange comme Binance, Coinbase ou Kraken. Ces plateformes permettent aux utilisateurs d’acheter, de vendre ou d’échanger des Bitcoins contre d’autres cryptomonnaies ou des monnaies fiduciaires comme le dollar ou l’euro. Ces Bitcoins sont ensuite sécurisés par des portefeuilles numériques, qui servent de coffre-fort pour les utilisateurs. Ces portefeuilles peuvent être sous forme d’applications mobiles, de logiciels, ou même de dispositifs matériels pour ceux qui recherchent une sécurité plus avancée. L’usage quotidien du Bitcoin Une fois entre les mains d’un utilisateur(Bitcoinneur), le Bitcoin peut être utilisé de différentes manières. Certains l’utilisent comme moyen de paiement pour des biens ou services, d’autres comme un outil d’épargne ou un investissement. Dans certains pays, comme le Salvador, le Bitcoin est même une monnaie légale utilisée pour des transactions quotidiennes. Ce voyage, de la création à l’utilisation, est ce qui fait du Bitcoin une technologie unique. Chaque Bitcoin en circulation porte en lui une histoire inscrite dans la blockchain, racontant un récit de transparence, d’innovation et d’inclusion financière. Free Tech Institute

Des mineurs aux utilisateurs : Le voyage fascinant d’un Bitcoin Read More »

Le Bitcoin face aux crises économiques : Une lueur d’espoir ou une solution temporaire ?

Au cours des dernières années, avec plus de 70 % d’inflation au Venezuela et des restrictions bancaires en Grèce, le Bitcoin s’est imposé comme un refuge pour des millions de personnes en temps de crise. Mais cette cryptomonnaie est-elle une solution durable ou une aide ponctuelle ? Notre collègue Clément HAVYARIMANA nous en dit plus. Comprenons d’abord ce qu’est une crise économique. Les crises économiques sont souvent synonymes de chaos financier. Dans ces périodes, les populations subissent les ravages de l’inflation, des dévaluations monétaires, et parfois de restrictions bancaires. Ces instabilités, qu’elles soient le résultat de mauvaises politiques économiques, de conflits armés ou de catastrophes naturelles, poussent les citoyens à chercher des remèdes. Le Bitcoin, souvent présenté comme l’or numérique, est de plus en plus vu comme une solution pour ceux qui veulent sécuriser leur épargne et conserver leur autonomie financière. Face aux conséquences des crises économiques Prenons l’exemple du Venezuela. Confrontés à une hyperinflation en 2022, de nombreux Vénézuéliens ont vu leurs économies fondre comme neige au soleil. Dans ce contexte, le Bitcoin a joué un rôle salvateur. En transférant leurs économies dans cette cryptomonnaie, les citoyens ont pu échapper à l’effondrement de la monnaie nationale: le Bolivar. Contrairement aux monnaies fiduciaires imprimées sans limite, le Bitcoin est limité à 21 millions d’unités, garantissant une rareté qui protège sa valeur. De manière similaire, des populations au Liban, en Turquie, ou encore au Zimbabwe ont également eu recours au Bitcoin pour échapper aux crises monétaires locales. Ce n’est pas tout. De plus, les crises économiques s’accompagnent souvent de restrictions bancaires. En Grèce, en 2015, des plafonds sur les retraits bancaires ont été imposés, limitant les citoyens à retirer seulement 60 euros par jour. Le Bitcoin, en tant que système décentralisé, offre une solution directe pour contourner ce type de contrôle. Une adoption croissante par les institutions La capacité du Bitcoin à s’imposer comme une solution en temps de crise a également attiré l’attention des institutions. En 2021, le Salvador est devenu le premier pays à adopter le Bitcoin comme monnaie légale. Cette initiative audacieuse vise à offrir une chance aux citoyens non bancarisés et à réduire les coûts des transferts d’argent pour les Salvadoriens vivant à l’étranger. Bien que cette initiative ait suscité des débats, elle illustre comment les États peuvent utiliser le Bitcoin pour faire face à des défis économiques systémiques. Une solution temporaire ou un espoir durable ? La question reste ouverte. Pour certains, le Bitcoin est une solution temporaire, utile uniquement dans des contextes de crise spécifique. Pour d’autres, il représente un changement fondamental dans la manière dont les individus interagissent avec l’économie. Sa nature décentralisée, sa résistance aux restrictions et son accessibilité universelle en font un outil unique pour redonner du pouvoir aux individus face aux défaillances des systèmes économiques traditionnels. Free Tech Institute

Le Bitcoin face aux crises économiques : Une lueur d’espoir ou une solution temporaire ? Read More »

Le Bitcoin: une réponse pour les populations non bancarisées.

Selon la Banque mondiale, 1,4 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès aux services bancaires traditionnels. Comment alors le Bitcoin peut devenir un levier d’indépendance financière, en particulier pour les communautés non bancarisées? Tous dans cet article de notre collègue Clément HAVYARIMANA Juste en commençant cette aventure, laissez-moi d’abord vous révéler la promesse extraordinaire que le Bitcoin offre à plus d’un milliard de personnes, exclues du système financier traditionnel pour des raisons aussi variées que le manque d’accès aux infrastructures bancaires, l’instabilité monétaire ou des coûts très élevés. “Imaginez un monde où envoyer de l’argent ne dépend plus nécessairement des banques, des frontières, ou de longues files d’attente. Où chaque individu, peu importe son emplacement ou son statut économique, peut accéder à un outil financier universel, rapide, et sécurisé”. Cette promesse, c’est celle du Bitcoin : briser les barrières qui empêchent des millions de personnes de participer pleinement à l’économie mondiale. Alors explorons quelques facettes dans lesquelles le Bitcoin peut apporter des changements, rendant ainsi les interactions de plus en plus abordables à tout le monde, particulièrement à ceux qui n’ont pas accès au banques. Aperçu de la bancarisation en Afrique Selon les données de la Banque mondiale, environ 24 % des adultes dans le monde n’ont pas accès à un compte bancaire. Cette proportion est encore plus élevée en Afrique subsaharienne, où plus de 60 % des adultes sont non bancarisés. Vous vous demanderez sans doute les raisons de ces chiffres très élevés: elles ne sont autres que le coût élevé des services bancaires et l’éloignement des agences. Pourtant, ces mêmes populations disposent souvent de téléphones portables, un outil devenu clé pour accéder aux cryptomonnaies. Or, selon un rapport de GSMA, 80 % des Africains possèdent un téléphone portable, offrant un potentiel énorme pour l’adoption des portefeuilles numériques. Le Bitcoin dans la facilité des transferts Les transferts d’argent internationaux, qui représentent environ 50 milliards de dollars annuellement en Afrique, sont souvent accompagnés de frais exorbitants. Selon la Banque mondiale, le coût moyen de ces transferts est de 8 % du montant envoyé, un chiffre qui atteint parfois 15 % dans les régions les plus isolées. Avec le Bitcoin, ces frais chutent considérablement. Une transaction de 1 000 $ en Bitcoin peut coûter aussi peu que 2 $, peu importe la distance ou les frontières traversées. Par exemple, si tu as un ami travaillant en Europe, il peut t’envoyer de l’argent en quelques minutes, sans toutefois faire recours aux intermédiaires comme Western Union . L’épargne et les micro-transactions facilitées Les communautés rurales ont souvent recours à des systèmes d’épargne informels comme les tontines. Cependant, ces systèmes sont vulnérables aux vols et au manque de transparence. Le Bitcoin offre une solution sécurisée : les fonds sont stockés sur la blockchain, protégés par des clés privées que seuls les utilisateurs possèdent. Selon une étude de Paxful, une plateforme de commerce de Bitcoin peer-to-peer, 45 % de ses utilisateurs africains utilisent la cryptomonnaie comme moyen d’épargne. Ces données montrent que même dans des environnements économiquement instables, le Bitcoin peut encourager une gestion financière plus responsable. L’éducation comme levier essentiel Tout a nécessairement une base. Dans ce domaine, l’éducation en est une, permettant à ces opportunités de se concrétiser pleinement. Actuellement, moins de 10 % des populations rurales en Afrique comprennent comment fonctionnent les cryptomonnaies, selon le rapport de CIPER Consulting. Investir dans des programmes de formation et de sensibilisation est donc indispensable pour démocratiser leur usage. Le Bitcoin, loin d’être simplement une monnaie numérique, est un outil d’inclusion financière révolutionnaire. En proposant une solution accessible en dehors des systèmes bancaires traditionnels, il redonne aux populations non bancarisées la possibilité de participer à l’économie mondiale. Free Tech Institute

Le Bitcoin: une réponse pour les populations non bancarisées. Read More »

Le grand mythe a exploré du Bitcoin : Histoire, Utilisation et Mystères.

Le Bitcoin est souvent présenté comme une révolution dans le monde financier avec son émergence dans le monde et son adoption accrue. Mais derrière l’ampleur de cette cryptomonnaie emblématique se cache un ensemble de mythes et de réalités, venez à leurs découverte, Florent Barakana vous guide surement ! Historique du Bitcoin Le Bitcoin a été créé en 2009 par une personne ou un groupe de personnes sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Son concept a été introduit dans un livre blanc intitulé “Bitcoin : A Peer-to-Peer Electronic Cash System”, publié en octobre 2008. Ce document décrivait une nouvelle forme de monnaie numérique qui permettrait des transactions sans intermédiaire, en utilisant la technologie blockchain.  La première transaction en Bitcoin a eu lieu en janvier 2009, lorsque Nakamoto a miné le premier bloc connu sous le nom de “bloc Genesis”. Au fil des années, le Bitcoin a gagné en popularité, avec une adoption croissante par des entreprises et des particuliers. En 2010, le premier achat connu d’un bien physique avec des bitcoins a eu lieu lorsque Laszlo Hanyecz a acheté deux pizzas pour 10 000 BTC (bitcoin). Contexte de l’invention du Bitcoin Le Bitcoin est né dans un contexte économique marqué par la crise financière mondiale de 2008. Cette crise a révélé les failles des systèmes bancaires traditionnels et a suscité un intérêt croissant pour des alternatives décentralisées. Satoshi Nakamoto a conçu le Bitcoin comme une réponse à ces problèmes, permettant aux utilisateurs d’effectuer des transactions directement entre eux sans avoir besoin d’une institution financière.  La technologie blockchain, qui sous-tend le Bitcoin, est également une innovation majeure. Elle permet d’enregistrer chaque transaction de manière sécurisée et transparente, créant ainsi un registre public accessible à tous. La magie du contrôle autonome L’un des aspects les plus fascinants du Bitcoin, c’est sa capacité à fonctionner sans intervention extérieure. Grâce à la technologie blockchain, chaque transaction est vérifiée par un réseau décentralisé d’ordinateurs appelés “nœuds”. Cela signifie qu’aucune autorité centrale ne peut contrôler ou manipuler le système et cela offre plusieurs avantages aux utilisateurs notamment en les donnants utilisations indépendante de leurs fonds sans dépendre d’une banque ou d’un gouvernement, résilience et moins vulnérables aux attaques ou évènement extérieure ou même à la défaillances d’une institution. Bref, la liste est longue mais sache que ses avantages ne se limitent pas seulement à ça. Le mystère du créateur Satoshi Nakamoto Un autre grand mythe entourant le Bitcoin est l’identité de son créateur, Satoshi Nakamoto. Malgré les nombreuses spéculations au fil des ans, l’identité réelle de Nakamoto reste inconnue. Ce mystère alimente les théories du complot et suscite l’intérêt médiatique.  Certains pensent que Nakamoto pourrait être un individu isolé cherchant à échapper aux regards indiscrets, tandis que d’autres suggèrent qu’il pourrait s’agir d’un groupe de personnes partageant une vision commune. Quel que soit son identité réelle, Nakamoto a laissé derrière lui un héritage durable qui continue d’influencer le monde financier. Le Bitcoin représente bien plus qu’une simple cryptomonnaie ; c’est un phénomène culturel et technologique qui remet en question nos conceptions traditionnelles de l’argent et des transactions financières. Sa création dans un contexte économique mauvaise témoigne de la recherche d’alternatives décentralisées face aux défis contemporains.  La magie du Bitcoin réside dans sa capacité à fonctionner sans contrôle centralisé tout en offrant transparence et sécurité grâce à la blockchain et les mystères qui entourent son créateur ajoutent une couche supplémentaire au mythe du Bitcoin. Free Tech Institute

Le grand mythe a exploré du Bitcoin : Histoire, Utilisation et Mystères. Read More »

Les wallets bitcoin : portefeuilles sans banque à portée de main

Peut-être que vous vous disiez : « Okay, je viens de recevoir mes bitcoins, où les mettre alors? » la réponse tourne autour du mot portefeuilles Bitcoin (Wallets) et félicitations, vous êtes au bon lieu car c’est le point abordé par notre collègue Tony Parker Barakana dans cet Article ! Un portefeuille Bitcoin est un outil, logiciel ou matériel, permettant de recevoir, envoyer et stocker des bitcoins en toute sécurité. Mais ces portefeuilles peuvent-ils remplacer les systèmes bancaires ? Bien que les banques aient toujours assuré le stockage, le transfert et l’envoi d’argent, les portefeuilles Bitcoin, grâce à une technologie révolutionnaire appelée blockchain, offrent les mêmes fonctions avec plus de transparence, de traçabilité et de confiance. Quels sont les différents wallets Bitcoin ? Comme dans les systèmes bancaires où on trouve les différents types de compte, il existe aussi plusieurs types de wallets dans l’univers des cryptomonnaies. On distingue les wallets logiciels (qui sont des applications pour smartphones, ordinateurs ou navigateurs, comme Exodus ou Electrum), les wallets matériels (dispositifs physiques hors-ligne, comme Ledger Nano X ou Trezor), les wallets en ligne (accessibles via un navigateur, souvent liés à des plateformes comme Coinbase Wallet ou Blockchain.com) et les wallets papiers (impression des clés publiques et privées sur papier, totalement hors ligne). Comment choisir un portefeuille? Le choix d’un portefeuille dépend de vos besoins spécifiques. Si vous avez besoin d’un accès rapide et facile pour des transactions quotidiennes, un wallet mobile ou en ligne est idéal. Pour une sécurité maximale, notamment pour des fonds à long terme, un wallet matériel ou papier est recommandé. Enfin, pour combiner praticité et sécurité, il est possible d’utiliser plusieurs types de wallets en parallèle. Les problèmes liés aux wallets Bitcoin. Bien qu’essentiels, les wallets Bitcoin présentent des limites. Leur complexité technique décourage souvent les débutants, et aussi la perte des clés privées peut entraîner la perte définitive de l’accès au compte. Et les wallets en ligne sont souvent jugés vulnérables aux piratages, tandis que les wallets matériels, bien que sécurisés, sont jugés coûteux. En conclusion, malgré ces limites, les wallets Bitcoin représentent une innovation majeure. Ils offrent une autonomie totale et une alternative aux systèmes bancaires traditionnels, révolutionnant ainsi la manière de gérer et de sécuriser ses fonds. Free Tech Institute

Les wallets bitcoin : portefeuilles sans banque à portée de main Read More »

Faut-il faire la distinction entre le Bitcoin et les autres cryptomonnaies ?

 « Comprendre les distinctions des cryptomonnaies peut nous aide à bien naviguer dans leur monde », dit Florent BARAKANA. Depuis l’émergence du Bitcoin en 2009, le paysage des cryptomonnaies a considérablement évolué. Alors que le Bitcoin est souvent considéré comme la première et la plus emblématique des cryptomonnaies, il est essentiel de se demander s’il est juste de le mettre dans le même bain que les autres. Le Bitcoin : une monnaie numérique unique Le Bitcoin a été conçu comme un moyen d’échange décentralisé et une réserve de valeur. Sa technologie blockchain est sophistiquée et a été testée au fil du temps, ce qui lui confère une légitimité dans l’esprit des investisseurs. Gary Gensler, le président de la SEC (Securities and Exchange Commission) des États-Unis, souligne cette position unique en déclarant : “Le Bitcoin est à part. Il a une position unique en tant que première cryptomonnaie, avec une capitalisation boursière qui dépasse largement celle des autres cryptos.” Mais qu’est ce qui rend le bitcoin unique ? Les altcoins : diversité et innovation Les autres cryptomonnaies, souvent appelées altcoins, peuvent avoir des objectifs très différents. Par exemple, Ethereum a été conçu pour exécuter des contrats intelligents et des applications décentralisées, représentant ainsi un écosystème bien plus vaste que celui du Bitcoin. Vitalik Buterin, co-fondateur d’Ethereum, affirme que “chaque nouvelle cryptomonnaie apporte une innovation ou une fonctionnalité qui peut répondre à des besoins spécifiques.” D’autre part, Ripple se concentre sur les transactions bancaires rapides et efficaces, cherchant à transformer le système financier traditionnel, ainsi de suite. Différences technologiques et fonctionnelles La différence entre Bitcoin et les altcoins ne se limitent pas seulement à leur utilisation ; la technologie sous-jacente varie considérablement. Par exemple, alors que le Bitcoin utilise un mécanisme de preuve de travail (Proof of Work), d’autres cryptomonnaies adoptent des approches comme la preuve d’enjeu (Proof of Stake) pour améliorer l’efficacité énergétique. En bref, certaines altcoins offrent des fonctionnalités non disponibles sur la blockchain Bitcoin, comme la confidentialité accrue avec Monero ou la possibilité d’exécuter des contrats intelligents avec Ethereum. Une distinction nécessaire Alors que le Bitcoin continue d’être perçu comme l’or numérique par beaucoup, il existe un autre monde riche et diversifié d’altcoins ce qui est essentiel de faire la distinction entre le Bitcoin et les autres cryptomonnaies. Chaque cryptomonnaie peut avoir un objectif unique qui répond à un besoin particulier. De plus, les différences dans les algorithmes et les fonctionnalités peuvent influencer leur adoption et leur utilisation. Comprendre ces distinctions peuvent nous aide à bien naviguer dans leur monde et assure un meilleur choix pour l’avenir. Free Tech Institute

Faut-il faire la distinction entre le Bitcoin et les autres cryptomonnaies ? Read More »

L’odyssée du bitcoin de 2009 à 2024 ?

L’appréciation fulgurante de la valeur du Bitcoin s’est manifesté cette année (2024) d’où elle montée jusqu’à atteindre cent mille dollars ! Trop motivant 😏😏 ! Le mode se demande alors: « La valeur actuelle du Bitcoin, est-elle un bon signe pour une ‘‘Pump sans Dump’’ ou un ‘‘Appât et switch’’ ?? » Pour trouver une réponse à cette question notre collègue Providence MUHIRE nous a fait une revue du long voyage du Bitcoin. A sa création en 2009, seul crypto dans un monde de fiat, le Bitcoin n’avait quasiment aucune valeur marchande. C’est en 2010 qu’y a eu sa première transaction significative, deux pizzas contre 10 000$. Donc 1BTC égalait environ 0,0008 $. Quel début ! C’est alors en 2013 que le Bitcoin à connue sa montée spectaculaire en atteignant 1000 dollars, marquant le début de sa reconnaissance mondiale. Dans cet intervalle, le BTC a connu des fluctuations tellement dramatiques car en 2014 il a quitté 1000$ pour bouger entre 200 à 300$ suite à l’effondrement de Mt. Gox (la plateforme d’échange de Bitcoin qui été à Tokyo). De 2016 à 2017, il reprend l’ascension vers sa valeur de 2013, 1000$. C’est en décembre 2017 qu’il a atteint son record historique de cette époque : environ 20 000$ (le « PUMP »). La période de rédaction et de discussion sur le bitcoin. Après le pic de 2017 à suivi un cycle de correction significative qui a ramené le prix autours de 3000 et 4000$ de 2018 à 2020, illustrant la nature hautement volatile du Bitcoin et de la cyptomonnaie en générale. Cette année a marqué un tournant historique car en Avril le Bitcoin est à 64 000$ puis 68000$ en Novembre. Trois principaux évènements ont marqué cette période : Et en 2024 le sommet jamais atteint de 100 000$. De cette histoire difficilement hypothécable, nous comprenons que le Bitcoin est vraiment volatile et que sa volatilité se caractérise par des variations de prix pouvant dépasser 10% en un laps de temps, une corrélation avec des évènements réglementaires, politiques et technologiques. En plus les éléments comme le marché peu régulé, volumes de transactions relativement limités, les investisseurs institutionnels ainsi que le développement de la technologie font des éléments concourant à cette volatilité. Alors revenons à notre question, Est-ce le bon moment pour se lancer ? La réponse n’est pas oui ou non, mais une information. L’adoption du Bitcoin nécessite plus qu’un simple désir des gains rapides. C’est un long voyage qui nécessite le bagage de la patience, un parcours qui demande de la connaissance et une approche méthodologique. Il n’y a pas de bon ni de mauvais moment pour débuter l’adoption du Bitcoin car celui qui comprend bien la technologie block Chain, qui saisit les mécanismes de fonctionnement, qui étudie l’histoire de la volatilité et qui suit l’actualité règlementaire et technologique du Bitcoin, a plusieurs chances de faire un Bon Bitcoinneur tandis l’autre n’en a presque aucune. En plus, en 2013, trois Monsieur ABC, DEF et GHI ont acheté chacun 10 BTC au prix unitaire de 1000$, ABC déçu par la brusque chute de 2015 les vend au prix de 250$ chacun, DEF fatigué de conserver sa fortune en crypto le vend en 2017 au même prix d’achat. Et jeudi passé GHI a vendu 0.5 BTC parmi ses 10 à un prix de 50 200$. Ceux-ci sont trois parmi mille et un cas existant. Votre notre ne serait-t-il pas par hasard ABC ou DEF ? ou bien c’est vous GHI ? Free Tech Institute

L’odyssée du bitcoin de 2009 à 2024 ? Read More »