De l’or au Bitcoin : Comment la perception des réserves de valeur évolue au 21ème siècle?

Depuis des siècles, l’or est le refuge préféré des investisseurs en période de crise. Mais avec 21 millions d’unités seulement, le Bitcoin redéfinit aujourd’hui la notion de rareté et de valeur. Notre collègue Clément HAVYARIMANA vous a préparé cet article pour vous expliquer comment cette cryptomonnaie s’impose face à l’or dans cette ère résolument numérique. L’or, un symbole intemporel L’histoire de l’or remonte à des millénaires. Utilisé comme monnaie, ornement et réserve de richesse, il a traversé les époques comme un actif fiable. Sa rareté et sa durabilité en font une ressource précieuse, particulièrement en temps de crise. Lorsque les marchés financiers vacillent, les investisseurs se tournent instinctivement vers l’or, considéré comme un havre de sécurité. Cependant, l’or a ses limites. Son transport est coûteux, son stockage nécessite des infrastructures spécifiques, et sa division en petites unités pour les échanges n’est pas pratique. Bien que sa valeur reste universellement reconnue, il est un actif physique avec des contraintes dans un monde de plus en plus numérique. L’arrivée du Bitcoin : Un or numérique ? Le Bitcoin est souvent qualifié d’or numérique en raison de caractéristiques similaires. Comme l’or, il est rare : seulement 21 millions de Bitcoins seront créés. Ce plafond, inscrit dans son code, garantit une offre limitée qui contraste avec les monnaies fiduciaires, souvent sujettes à une inflation provoquée par une émission excessive. Mais le Bitcoin va au-delà. Il est immatériel, ce qui le rend facile à transporter et à échanger, peu importe la distance. Contrairement à l’or, il peut être divisé en unités minuscules, rendant son utilisation accessible à tous, même pour de petites transactions. De plus, grâce à la blockchain, chaque Bitcoin est traçable, offrant une transparence que l’or physique ne peut garantir. Pour les jeunes générations, le Bitcoin représente une option moderne et pratique. Un rapport de Grayscale montre que 55 % des investisseurs en Bitcoin considèrent cette cryptomonnaie comme un remplaçant de l’or. Cette adoption croissante reflète un changement de mentalité : la valeur refuge n’est plus uniquement physique, mais aussi numérique. Vers une coexistence ? Alors que le Bitcoin gagne en popularité, il est peu probable qu’il remplace complètement l’or. Les deux actifs répondent à des besoins différents. L’or reste un symbole intemporel de stabilité, particulièrement pour les investisseurs conservateurs. Le Bitcoin, quant à lui, attire une génération tournée vers le numérique et les solutions innovantes. Dans un portefeuille diversifié, les deux peuvent coexister. L’or apporte une sécurité éprouvée, tandis que le Bitcoin offre une opportunité de croissance et une résistance face aux défis du 21e siècle. Le passage de l’or au Bitcoin reflète une évolution des perceptions en matière de réserve de valeur. Si l’or a dominé pendant des siècles, le Bitcoin incarne une nouvelle ère où la technologie redéfinit la manière dont nous protégeons et utilisons nos richesses. Dans un monde en changement rapide, ces deux actifs symbolisent des époques différentes, mais partagent une mission commune : offrir une protection contre l’incertitude. L’avenir n’est pas une opposition entre l’or et le Bitcoin, mais plutôt une collaboration où chacun joue son rôle dans une économie en constante transformation. Clément HAVYARIMANAI hold a Bachelor’s degree in Economic Sciences and Management from the University of Burundi, and I am currently a writer at Free Tech Institute in the field of cryptocurrencies. My passion is reading.

Des mineurs aux utilisateurs : Le voyage fascinant d’un Bitcoin

Le Bitcoin, cette cryptomonnaie qui révolutionne le monde financier, a un parcours fascinant avant d’atteindre votre portefeuille numérique. Ce voyage, qui commence dans les profondeurs des centres de données et se termine entre les mains d’un utilisateur, est une illustration parfaite de la puissance de la technologie blockchain. Asseyez-vous confortablement, ouvrez grandement les yeux, Notre collègue Clément HAVYARIMANA vous explique tout. Le début : la naissance d’un Bitcoin Tout commence avec le processus de minage. Contrairement aux pièces physiques, les Bitcoins ne sont pas frappés dans une usine, mais créés par des mineurs. Ces derniers utilisent des machines sophistiquées, appelées ASIC (Application-Specific Integrated Circuits), pour résoudre des équations mathématiques complexes. Ce processus a pour objectif: valider les transactions qui se produisent sur le réseau Bitcoin et créer de nouveaux Bitcoins. Lorsque les mineurs résolvent une équation, ils ajoutent un bloc de transactions à la blockchain – une sorte de grand livre public et transparent. En récompense, ils reçoivent un certain nombre de Bitcoins. Ce système est conçu pour garantir la sécurité et l’intégrité du réseau. La transparence et la décentralisation de la blockchain Une fois créé, le Bitcoin est enregistré sur la blockchain, une technologie qui agit comme une base de données publique et immuable. Contrairement aux systèmes bancaires traditionnels, où les transactions sont centralisées, la blockchain est décentralisée. Cela signifie qu’aucune autorité centrale ne contrôle ses données. Chaque transaction effectuée avec le Bitcoin est visible par tous les utilisateurs du réseau. Cette transparence renforce la confiance et élimine le besoin d’un intermédiaire pour vérifier les échanges. C’est ce qui fait la force du Bitcoin : un système où chacun peut participer, sans dépendre d’une institution centrale. L’entrée en circulation : des plateformes aux portefeuilles Une fois minés, les Bitcoins entrent sur les plateformes d’échange comme Binance, Coinbase ou Kraken. Ces plateformes permettent aux utilisateurs d’acheter, de vendre ou d’échanger des Bitcoins contre d’autres cryptomonnaies ou des monnaies fiduciaires comme le dollar ou l’euro. Ces Bitcoins sont ensuite sécurisés par des portefeuilles numériques, qui servent de coffre-fort pour les utilisateurs. Ces portefeuilles peuvent être sous forme d’applications mobiles, de logiciels, ou même de dispositifs matériels pour ceux qui recherchent une sécurité plus avancée. L’usage quotidien du Bitcoin Une fois entre les mains d’un utilisateur(Bitcoinneur), le Bitcoin peut être utilisé de différentes manières. Certains l’utilisent comme moyen de paiement pour des biens ou services, d’autres comme un outil d’épargne ou un investissement. Dans certains pays, comme le Salvador, le Bitcoin est même une monnaie légale utilisée pour des transactions quotidiennes. Ce voyage, de la création à l’utilisation, est ce qui fait du Bitcoin une technologie unique. Chaque Bitcoin en circulation porte en lui une histoire inscrite dans la blockchain, racontant un récit de transparence, d’innovation et d’inclusion financière. Clément HAVYARIMANAI hold a Bachelor’s degree in Economic Sciences and Management from the University of Burundi, and I am currently a writer at Free Tech Institute in the field of cryptocurrencies. My passion is reading.

Le Bitcoin face aux crises économiques : Une lueur d’espoir ou une solution temporaire ?

Au cours des dernières années, avec plus de 70 % d’inflation au Venezuela et des restrictions bancaires en Grèce, le Bitcoin s’est imposé comme un refuge pour des millions de personnes en temps de crise. Mais cette cryptomonnaie est-elle une solution durable ou une aide ponctuelle ? Notre collègue Clément HAVYARIMANA nous en dit plus. Comprenons d’abord ce qu’est une crise économique. Les crises économiques sont souvent synonymes de chaos financier. Dans ces périodes, les populations subissent les ravages de l’inflation, des dévaluations monétaires, et parfois de restrictions bancaires. Ces instabilités, qu’elles soient le résultat de mauvaises politiques économiques, de conflits armés ou de catastrophes naturelles, poussent les citoyens à chercher des remèdes. Le Bitcoin, souvent présenté comme l’or numérique, est de plus en plus vu comme une solution pour ceux qui veulent sécuriser leur épargne et conserver leur autonomie financière. Face aux conséquences des crises économiques Prenons l’exemple du Venezuela. Confrontés à une hyperinflation en 2022, de nombreux Vénézuéliens ont vu leurs économies fondre comme neige au soleil. Dans ce contexte, le Bitcoin a joué un rôle salvateur. En transférant leurs économies dans cette cryptomonnaie, les citoyens ont pu échapper à l’effondrement de la monnaie nationale: le Bolivar. Contrairement aux monnaies fiduciaires imprimées sans limite, le Bitcoin est limité à 21 millions d’unités, garantissant une rareté qui protège sa valeur. De manière similaire, des populations au Liban, en Turquie, ou encore au Zimbabwe ont également eu recours au Bitcoin pour échapper aux crises monétaires locales. Ce n’est pas tout. De plus, les crises économiques s’accompagnent souvent de restrictions bancaires. En Grèce, en 2015, des plafonds sur les retraits bancaires ont été imposés, limitant les citoyens à retirer seulement 60 euros par jour. Le Bitcoin, en tant que système décentralisé, offre une solution directe pour contourner ce type de contrôle. Une adoption croissante par les institutions La capacité du Bitcoin à s’imposer comme une solution en temps de crise a également attiré l’attention des institutions. En 2021, le Salvador est devenu le premier pays à adopter le Bitcoin comme monnaie légale. Cette initiative audacieuse vise à offrir une chance aux citoyens non bancarisés et à réduire les coûts des transferts d’argent pour les Salvadoriens vivant à l’étranger. Bien que cette initiative ait suscité des débats, elle illustre comment les États peuvent utiliser le Bitcoin pour faire face à des défis économiques systémiques. Une solution temporaire ou un espoir durable ? La question reste ouverte. Pour certains, le Bitcoin est une solution temporaire, utile uniquement dans des contextes de crise spécifique. Pour d’autres, il représente un changement fondamental dans la manière dont les individus interagissent avec l’économie. Sa nature décentralisée, sa résistance aux restrictions et son accessibilité universelle en font un outil unique pour redonner du pouvoir aux individus face aux défaillances des systèmes économiques traditionnels. Clément HAVYARIMANAI hold a Bachelor’s degree in Economic Sciences and Management from the University of Burundi, and I am currently a writer at Free Tech Institute in the field of cryptocurrencies. My passion is reading.

Le Bitcoin: une réponse pour les populations non bancarisées.

Selon la Banque mondiale, 1,4 milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès aux services bancaires traditionnels. Comment alors le Bitcoin peut devenir un levier d’indépendance financière, en particulier pour les communautés non bancarisées? Tous dans cet article de notre collègue Clément HAVYARIMANA Juste en commençant cette aventure, laissez-moi d’abord vous révéler la promesse extraordinaire que le Bitcoin offre à plus d’un milliard de personnes, exclues du système financier traditionnel pour des raisons aussi variées que le manque d’accès aux infrastructures bancaires, l’instabilité monétaire ou des coûts très élevés. “Imaginez un monde où envoyer de l’argent ne dépend plus nécessairement des banques, des frontières, ou de longues files d’attente. Où chaque individu, peu importe son emplacement ou son statut économique, peut accéder à un outil financier universel, rapide, et sécurisé”. Cette promesse, c’est celle du Bitcoin : briser les barrières qui empêchent des millions de personnes de participer pleinement à l’économie mondiale. Alors explorons quelques facettes dans lesquelles le Bitcoin peut apporter des changements, rendant ainsi les interactions de plus en plus abordables à tout le monde, particulièrement à ceux qui n’ont pas accès au banques. Aperçu de la bancarisation en Afrique Selon les données de la Banque mondiale, environ 24 % des adultes dans le monde n’ont pas accès à un compte bancaire. Cette proportion est encore plus élevée en Afrique subsaharienne, où plus de 60 % des adultes sont non bancarisés. Vous vous demanderez sans doute les raisons de ces chiffres très élevés: elles ne sont autres que le coût élevé des services bancaires et l’éloignement des agences. Pourtant, ces mêmes populations disposent souvent de téléphones portables, un outil devenu clé pour accéder aux cryptomonnaies. Or, selon un rapport de GSMA, 80 % des Africains possèdent un téléphone portable, offrant un potentiel énorme pour l’adoption des portefeuilles numériques. Le Bitcoin dans la facilité des transferts Les transferts d’argent internationaux, qui représentent environ 50 milliards de dollars annuellement en Afrique, sont souvent accompagnés de frais exorbitants. Selon la Banque mondiale, le coût moyen de ces transferts est de 8 % du montant envoyé, un chiffre qui atteint parfois 15 % dans les régions les plus isolées. Avec le Bitcoin, ces frais chutent considérablement. Une transaction de 1 000 $ en Bitcoin peut coûter aussi peu que 2 $, peu importe la distance ou les frontières traversées. Par exemple, si tu as un ami travaillant en Europe, il peut t’envoyer de l’argent en quelques minutes, sans toutefois faire recours aux intermédiaires comme Western Union . L’épargne et les micro-transactions facilitées Les communautés rurales ont souvent recours à des systèmes d’épargne informels comme les tontines. Cependant, ces systèmes sont vulnérables aux vols et au manque de transparence. Le Bitcoin offre une solution sécurisée : les fonds sont stockés sur la blockchain, protégés par des clés privées que seuls les utilisateurs possèdent. Selon une étude de Paxful, une plateforme de commerce de Bitcoin peer-to-peer, 45 % de ses utilisateurs africains utilisent la cryptomonnaie comme moyen d’épargne. Ces données montrent que même dans des environnements économiquement instables, le Bitcoin peut encourager une gestion financière plus responsable. L’éducation comme levier essentiel Tout a nécessairement une base. Dans ce domaine, l’éducation en est une, permettant à ces opportunités de se concrétiser pleinement. Actuellement, moins de 10 % des populations rurales en Afrique comprennent comment fonctionnent les cryptomonnaies, selon le rapport de CIPER Consulting. Investir dans des programmes de formation et de sensibilisation est donc indispensable pour démocratiser leur usage. Le Bitcoin, loin d’être simplement une monnaie numérique, est un outil d’inclusion financière révolutionnaire. En proposant une solution accessible en dehors des systèmes bancaires traditionnels, il redonne aux populations non bancarisées la possibilité de participer à l’économie mondiale. Clément HAVYARIMANAI hold a Bachelor’s degree in Economic Sciences and Management from the University of Burundi, and I am currently a writer at Free Tech Institute in the field of cryptocurrencies. My passion is reading.

Le grand mythe a exploré du Bitcoin : Histoire, Utilisation et Mystères.

Le Bitcoin est souvent présenté comme une révolution dans le monde financier avec son émergence dans le monde et son adoption accrue. Mais derrière l’ampleur de cette cryptomonnaie emblématique se cache un ensemble de mythes et de réalités, venez à leurs découverte, Florent Barakana vous guide surement ! Historique du Bitcoin Le Bitcoin a été créé en 2009 par une personne ou un groupe de personnes sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Son concept a été introduit dans un livre blanc intitulé “Bitcoin : A Peer-to-Peer Electronic Cash System”, publié en octobre 2008. Ce document décrivait une nouvelle forme de monnaie numérique qui permettrait des transactions sans intermédiaire, en utilisant la technologie blockchain.  La première transaction en Bitcoin a eu lieu en janvier 2009, lorsque Nakamoto a miné le premier bloc connu sous le nom de “bloc Genesis”. Au fil des années, le Bitcoin a gagné en popularité, avec une adoption croissante par des entreprises et des particuliers. En 2010, le premier achat connu d’un bien physique avec des bitcoins a eu lieu lorsque Laszlo Hanyecz a acheté deux pizzas pour 10 000 BTC (bitcoin). Contexte de l’invention du Bitcoin Le Bitcoin est né dans un contexte économique marqué par la crise financière mondiale de 2008. Cette crise a révélé les failles des systèmes bancaires traditionnels et a suscité un intérêt croissant pour des alternatives décentralisées. Satoshi Nakamoto a conçu le Bitcoin comme une réponse à ces problèmes, permettant aux utilisateurs d’effectuer des transactions directement entre eux sans avoir besoin d’une institution financière.  La technologie blockchain, qui sous-tend le Bitcoin, est également une innovation majeure. Elle permet d’enregistrer chaque transaction de manière sécurisée et transparente, créant ainsi un registre public accessible à tous. La magie du contrôle autonome L’un des aspects les plus fascinants du Bitcoin, c’est sa capacité à fonctionner sans intervention extérieure. Grâce à la technologie blockchain, chaque transaction est vérifiée par un réseau décentralisé d’ordinateurs appelés “nœuds”. Cela signifie qu’aucune autorité centrale ne peut contrôler ou manipuler le système et cela offre plusieurs avantages aux utilisateurs notamment en les donnants utilisations indépendante de leurs fonds sans dépendre d’une banque ou d’un gouvernement, résilience et moins vulnérables aux attaques ou évènement extérieure ou même à la défaillances d’une institution. Bref, la liste est longue mais sache que ses avantages ne se limitent pas seulement à ça. Le mystère du créateur Satoshi Nakamoto Un autre grand mythe entourant le Bitcoin est l’identité de son créateur, Satoshi Nakamoto. Malgré les nombreuses spéculations au fil des ans, l’identité réelle de Nakamoto reste inconnue. Ce mystère alimente les théories du complot et suscite l’intérêt médiatique.  Certains pensent que Nakamoto pourrait être un individu isolé cherchant à échapper aux regards indiscrets, tandis que d’autres suggèrent qu’il pourrait s’agir d’un groupe de personnes partageant une vision commune. Quel que soit son identité réelle, Nakamoto a laissé derrière lui un héritage durable qui continue d’influencer le monde financier. Le Bitcoin représente bien plus qu’une simple cryptomonnaie ; c’est un phénomène culturel et technologique qui remet en question nos conceptions traditionnelles de l’argent et des transactions financières. Sa création dans un contexte économique mauvaise témoigne de la recherche d’alternatives décentralisées face aux défis contemporains.  La magie du Bitcoin réside dans sa capacité à fonctionner sans contrôle centralisé tout en offrant transparence et sécurité grâce à la blockchain et les mystères qui entourent son créateur ajoutent une couche supplémentaire au mythe du Bitcoin. Florent BARAKANA Barakana Florent, a recent graduate in economics from the University of Burundi, I am passionate about economics and digital technology. I constantly strive to improve my skills through various training programs and am eager to expand my professional experience in these fields. I love writing and creating diverse content, which allows me to share complex ideas in an accessible and engaging way. My goal is to combine my understanding of economic issues with digital innovation to contribute to meaningful and impactful projects.

Les wallets bitcoin : portefeuilles sans banque à portée de main

Peut-être que vous vous disiez : « Okay, je viens de recevoir mes bitcoins, où les mettre alors? » la réponse tourne autour du mot portefeuilles Bitcoin (Wallets) et félicitations, vous êtes au bon lieu car c’est le point abordé par notre collègue Tony Parker Barakana dans cet Article ! Un portefeuille Bitcoin est un outil, logiciel ou matériel, permettant de recevoir, envoyer et stocker des bitcoins en toute sécurité. Mais ces portefeuilles peuvent-ils remplacer les systèmes bancaires ? Bien que les banques aient toujours assuré le stockage, le transfert et l’envoi d’argent, les portefeuilles Bitcoin, grâce à une technologie révolutionnaire appelée blockchain, offrent les mêmes fonctions avec plus de transparence, de traçabilité et de confiance. Quels sont les différents wallets Bitcoin ? Comme dans les systèmes bancaires où on trouve les différents types de compte, il existe aussi plusieurs types de wallets dans l’univers des cryptomonnaies. On distingue les wallets logiciels (qui sont des applications pour smartphones, ordinateurs ou navigateurs, comme Exodus ou Electrum), les wallets matériels (dispositifs physiques hors-ligne, comme Ledger Nano X ou Trezor), les wallets en ligne (accessibles via un navigateur, souvent liés à des plateformes comme Coinbase Wallet ou Blockchain.com) et les wallets papiers (impression des clés publiques et privées sur papier, totalement hors ligne). Comment choisir un portefeuille? Le choix d’un portefeuille dépend de vos besoins spécifiques. Si vous avez besoin d’un accès rapide et facile pour des transactions quotidiennes, un wallet mobile ou en ligne est idéal. Pour une sécurité maximale, notamment pour des fonds à long terme, un wallet matériel ou papier est recommandé. Enfin, pour combiner praticité et sécurité, il est possible d’utiliser plusieurs types de wallets en parallèle. Les problèmes liés aux wallets Bitcoin. Bien qu’essentiels, les wallets Bitcoin présentent des limites. Leur complexité technique décourage souvent les débutants, et aussi la perte des clés privées peut entraîner la perte définitive de l’accès au compte. Et les wallets en ligne sont souvent jugés vulnérables aux piratages, tandis que les wallets matériels, bien que sécurisés, sont jugés coûteux. En conclusion, malgré ces limites, les wallets Bitcoin représentent une innovation majeure. Ils offrent une autonomie totale et une alternative aux systèmes bancaires traditionnels, révolutionnant ainsi la manière de gérer et de sécuriser ses fonds. Tony Blaise BARAKANATony Blaise, a Burundian writer and computer engineering student, is passionate about technology and its impact on the modern world. Through his writings, he shares a simple and committed vision of innovation.

Faut-il faire la distinction entre le Bitcoin et les autres cryptomonnaies ?

 « Comprendre les distinctions des cryptomonnaies peut nous aide à bien naviguer dans leur monde », dit Florent BARAKANA. Depuis l’émergence du Bitcoin en 2009, le paysage des cryptomonnaies a considérablement évolué. Alors que le Bitcoin est souvent considéré comme la première et la plus emblématique des cryptomonnaies, il est essentiel de se demander s’il est juste de le mettre dans le même bain que les autres. Le Bitcoin : une monnaie numérique unique Le Bitcoin a été conçu comme un moyen d’échange décentralisé et une réserve de valeur. Sa technologie blockchain est sophistiquée et a été testée au fil du temps, ce qui lui confère une légitimité dans l’esprit des investisseurs. Gary Gensler, le président de la SEC (Securities and Exchange Commission) des États-Unis, souligne cette position unique en déclarant : “Le Bitcoin est à part. Il a une position unique en tant que première cryptomonnaie, avec une capitalisation boursière qui dépasse largement celle des autres cryptos.” Mais qu’est ce qui rend le bitcoin unique ? Les altcoins : diversité et innovation Les autres cryptomonnaies, souvent appelées altcoins, peuvent avoir des objectifs très différents. Par exemple, Ethereum a été conçu pour exécuter des contrats intelligents et des applications décentralisées, représentant ainsi un écosystème bien plus vaste que celui du Bitcoin. Vitalik Buterin, co-fondateur d’Ethereum, affirme que “chaque nouvelle cryptomonnaie apporte une innovation ou une fonctionnalité qui peut répondre à des besoins spécifiques.” D’autre part, Ripple se concentre sur les transactions bancaires rapides et efficaces, cherchant à transformer le système financier traditionnel, ainsi de suite. Différences technologiques et fonctionnelles La différence entre Bitcoin et les altcoins ne se limitent pas seulement à leur utilisation ; la technologie sous-jacente varie considérablement. Par exemple, alors que le Bitcoin utilise un mécanisme de preuve de travail (Proof of Work), d’autres cryptomonnaies adoptent des approches comme la preuve d’enjeu (Proof of Stake) pour améliorer l’efficacité énergétique. En bref, certaines altcoins offrent des fonctionnalités non disponibles sur la blockchain Bitcoin, comme la confidentialité accrue avec Monero ou la possibilité d’exécuter des contrats intelligents avec Ethereum. Une distinction nécessaire Alors que le Bitcoin continue d’être perçu comme l’or numérique par beaucoup, il existe un autre monde riche et diversifié d’altcoins ce qui est essentiel de faire la distinction entre le Bitcoin et les autres cryptomonnaies. Chaque cryptomonnaie peut avoir un objectif unique qui répond à un besoin particulier. De plus, les différences dans les algorithmes et les fonctionnalités peuvent influencer leur adoption et leur utilisation. Comprendre ces distinctions peuvent nous aide à bien naviguer dans leur monde et assure un meilleur choix pour l’avenir. Florent BARAKANA Barakana Florent, a recent graduate in economics from the University of Burundi, I am passionate about economics and digital technology. I constantly strive to improve my skills through various training programs and am eager to expand my professional experience in these fields. I love writing and creating diverse content, which allows me to share complex ideas in an accessible and engaging way. My goal is to combine my understanding of economic issues with digital innovation to contribute to meaningful and impactful projects.

L’odyssée du bitcoin de 2009 à 2024 ?

L’appréciation fulgurante de la valeur du Bitcoin s’est manifesté cette année (2024) d’où elle montée jusqu’à atteindre cent mille dollars ! Trop motivant 😏😏 ! Le mode se demande alors: « La valeur actuelle du Bitcoin, est-elle un bon signe pour une ‘‘Pump sans Dump’’ ou un ‘‘Appât et switch’’ ?? » Pour trouver une réponse à cette question notre collègue Providence MUHIRE nous a fait une revue du long voyage du Bitcoin. A sa création en 2009, seul crypto dans un monde de fiat, le Bitcoin n’avait quasiment aucune valeur marchande. C’est en 2010 qu’y a eu sa première transaction significative, deux pizzas contre 10 000$. Donc 1BTC égalait environ 0,0008 $. Quel début ! C’est alors en 2013 que le Bitcoin à connue sa montée spectaculaire en atteignant 1000 dollars, marquant le début de sa reconnaissance mondiale. Dans cet intervalle, le BTC a connu des fluctuations tellement dramatiques car en 2014 il a quitté 1000$ pour bouger entre 200 à 300$ suite à l’effondrement de Mt. Gox (la plateforme d’échange de Bitcoin qui été à Tokyo). De 2016 à 2017, il reprend l’ascension vers sa valeur de 2013, 1000$. C’est en décembre 2017 qu’il a atteint son record historique de cette époque : environ 20 000$ (le « PUMP »). La période de rédaction et de discussion sur le bitcoin. Après le pic de 2017 à suivi un cycle de correction significative qui a ramené le prix autours de 3000 et 4000$ de 2018 à 2020, illustrant la nature hautement volatile du Bitcoin et de la cyptomonnaie en générale. Cette année a marqué un tournant historique car en Avril le Bitcoin est à 64 000$ puis 68000$ en Novembre. Trois principaux évènements ont marqué cette période : Et en 2024 le sommet jamais atteint de 100 000$. De cette histoire difficilement hypothécable, nous comprenons que le Bitcoin est vraiment volatile et que sa volatilité se caractérise par des variations de prix pouvant dépasser 10% en un laps de temps, une corrélation avec des évènements réglementaires, politiques et technologiques. En plus les éléments comme le marché peu régulé, volumes de transactions relativement limités, les investisseurs institutionnels ainsi que le développement de la technologie font des éléments concourant à cette volatilité. Alors revenons à notre question, Est-ce le bon moment pour se lancer ? La réponse n’est pas oui ou non, mais une information. L’adoption du Bitcoin nécessite plus qu’un simple désir des gains rapides. C’est un long voyage qui nécessite le bagage de la patience, un parcours qui demande de la connaissance et une approche méthodologique. Il n’y a pas de bon ni de mauvais moment pour débuter l’adoption du Bitcoin car celui qui comprend bien la technologie block Chain, qui saisit les mécanismes de fonctionnement, qui étudie l’histoire de la volatilité et qui suit l’actualité règlementaire et technologique du Bitcoin, a plusieurs chances de faire un Bon Bitcoinneur tandis l’autre n’en a presque aucune. En plus, en 2013, trois Monsieur ABC, DEF et GHI ont acheté chacun 10 BTC au prix unitaire de 1000$, ABC déçu par la brusque chute de 2015 les vend au prix de 250$ chacun, DEF fatigué de conserver sa fortune en crypto le vend en 2017 au même prix d’achat. Et jeudi passé GHI a vendu 0.5 BTC parmi ses 10 à un prix de 50 200$. Ceux-ci sont trois parmi mille et un cas existant. Votre notre ne serait-t-il pas par hasard ABC ou DEF ? ou bien c’est vous GHI ? Providence MUHIREProvi is a slam artist and writer specializing in cryptocurrencies and blockchain, with a particular focus on Bitcoin. Passionate about financial technologies and digital innovation, he writes detailed and accessible articles that demystify the complex concepts of cryptocurrency and decentralized finance. His goal is to inform and educate a wide audience about the economic and technological issues related to these new forms of currency. Through his analyses, Provi helps his readers better understand the impact of Bitcoin and blockchain on the global economy and modern society.

Les cybercriminels et le bitcoin

Si les cybercriminels n’ont pas épargné le Pentagone et la NASA, le Bitcoin ne serait pas leur prochaine cible ? Dans un monde en pleine digitalisation, un problème subsiste : des hackers qui pullulent comme des rats dans un moulin. En effet, selon le site Statista, les dommages causés par la cybercriminalité en 2025 s’élèveront à un chiffre astronomique de 8 trillions de dollars. Dans cet article, notre collègue Lee Dessart ITANGANEZA a mis en lumière le hacking et le Bitcoin. En 2012, la communauté scientifique est sous le choc face à une nouvelle pour le moins effroyable. En effet, un pirate australien parvient à démontrer en direct qu’il peut pirater un pacemaker (stimulateur cardiaque) à distance. Cette expérience met en lumière les failles du monde actuel et futur face à la cybercriminalité ; horrible non ? Mais que ce n’est que la face visible de l’iceberg. Entre des noms mythiques de la cybercriminalité tels que Jonathan James, connu pour avoir hacké la NASA et le Pentagone (le ministère de la Défense des États-Unis), et le célèbre groupe Lazarus, qui s’est principalement spécialisé dans le détournement de cryptomonnaies, il est judicieux de s’assurer de la sécurité de nos données, mais aussi de celle des cryptomonnaies, en particulier celle du Bitcoin. Face à une mare de fils de l’ombre et d’individus sans foi ni loi,le Bitcoin en est il exempt ? Dans cet article, nous allons examiner la plausibilité d’une attaque sur les cryptos. Comprendre la notion de la blockchain dans les cryptos Il faut savoir que le Bitcoin repose sur une technologie, la blockchain. Qu’est-ce que la blockchain ?  Selon le site Amazon Web Services, la blockchain est un mécanisme de base de données avancé qui permet un partage transparent des informations au sein d’un réseau. Chaque transaction est liée à la précédente, formant ainsi une chaîne de blocs. De façon simple Pour illustrer cela, supposons que tu construis une maison avec tes amis. Pour ajouter une brique, tu dois demander l’approbation de tous tes amis, qui vont vérifier l’exactitude de la brique. Chaque opération que tu réalises sur la brique est enregistrée, et tu reçois une récompense après l’avoir ajouté. Cette récompense représente les cryptomonnaies. Chaque brique correspond à une transaction, et l’approbation par tes amis équivaut à la validation effectuée par les nœuds du réseau. Une fois qu’une brique est validée, elle est ajoutée à la structure de la maison, tout comme une transaction est ajoutée à la blockchain. Cela garantit la transparence et la sécurité des opérations, car tout le monde peut voir et vérifier les transactions. L’attaque de 51 % Pour qu’une transaction soit validée sur le réseau Bitcoin, il faut que plus de la moitié des ordinateurs du réseau soient d’accord. Cela veut dire qu’un hacker doit pirater plus de 50 % de ces ordinateurs pour pouvoir tricher, D’où la difficulté de pirater le Bitcoin. En fait, depuis qu’il existe, personne n’a réussi à le Pirater !  La protection totale est-elle alors garantie ? Il est essentiel de comprendre que, bien que les hackers ne puissent pas altérer directement les cryptomonnaies, ils peuvent néanmoins s’en emparer. Les cybercriminels exploitent les vulnérabilités des portefeuilles numériques, des échanges et d’autres systèmes, souvent à des fins frauduleuses. Leur objectif est de subtiliser des fonds en profitant des failles de sécurité, témoignant ainsi des risques permanents auxquels sont confrontés les détenteurs des cryptomonnaies dans cet environnement numérique. Cet univers est il donc un dédale de Banditisme ? Il est indéniable que le piratage des plateformes d’échange et de certains portefeuilles de cryptomonnaies est une entreprise extrêmement difficile. Les hackers ciblent souvent des institutions bien protégées et averties, plutôt que de s’en prendre à des individus isolés. Cette dynamique pose un défi considérable pour ceux qui souhaitent compromettre la sécurité des actifs numériques. La Protection des Utilisateurs Pour les utilisateurs détenant d’importantes quantités de Bitcoin, il existe des solutions de sécurité robustes. L’une des plus efficaces est l’utilisation de « cold wallets », les portefeuilles hors connexion. Ces portefeuilles permettent de stocker des cryptomonnaies de manière sécurisée, sans être connectés à Internet, ce qui les rend pratiquement invulnérables aux attaques en ligne. Quelle conclusion pour le Burundi Le Burundi est un pays en voie de développement. Le Bitcoin peut constituer une alternative pour certains aspects. Actuellement, la majorité de la population mondiale demeure sceptique à l’égard du Bitcoin, la principale préoccupation étant la volatilité de cette cryptomonnaie. Cependant, certains pays dans une situation analogue à celle du Burundi, tels que la Centrafrique, se sont aventurés dans le domaine de la cryptomonnaie en adoptant le Bitcoin comme monnaie nationale. Cette décision est-elle judicieuse ? L’avenir nous le dira. Lee Dessart ITANGANEZAMy name is Lee Dessart Itanganeza. I am a blogger at the Free Tech Institute for the Talk Tech Liberty program, and I am pursuing a degree in medicine at the University of Burundi. I also have a passion for computer science, economics, and experimental sciences. Regarding extracurricular activities, I am the coordinator of general knowledge matches within the club Les Champions de Gitega. In my leisure time, I engage in blogging and in-depth research on various topics.

Crypto marche, Jusqu’où ira le Bitcoin ?

La réputation du Bitcoin est entourée de mystères et des opportunités même si Jeudi le 04 Décembre 2024, sa valeur dépassé le seuil inédit des 100, 000 USD depuis sa création. Dans cet article, notre collègue Florent Barakana nous parle du tournement historique du Bitcoin qui ébloui dans l’année 2024. Bitcoin, le géant des autres cryptomonnaies, créée en 2008 où le monde était dans une crise financière, depuis ce jour jusqu’à maintenant il est utilisé par pas mal de gens et déjà approuvé dans différents Etats voire même adopter comme monnaie nationale. Un mystérieux créateur Plus de seize ans après sa création, la paternité du bitcoin reste controversée. Les principes de cette monnaie virtuelle ont été dévoilés le 31 octobre 2008 dans le « livre blanc », un document de neuf pages signé par son créateur « Satoshi Nakamoto ». Il exprime qu’effectuer des paiements en ligne directement d’un tiers à un autres sans passer par une institution financière, concurrence ainsi les banques centrales les seules habilitées à créer de la monnaie. Il est mystérieux ! Comment ? parce que personne ne peut le toucher, ne peut le manipuler, le modifier, même ses créateurs, ce qui le différencie des autres cryptomonnaies. Une montée en flèche L’an 2024 a marqué un tournement historique pour le Bitcoin. Alors qu’il a franchi enfin la barre des 100.000 dollars Américains, l’avenir du crypto monnaie phare semble plus prometteur que jamais. L’ascension vertigineuse du Bitcoin n’est pas le fruit du hasard. Plusieurs facteurs ont contribué à sa percée historique. La victoire de Donald Trump aux élections présidentielles et sa politique crypto-positive sont des éléments essentiels dans cette dynamique. Après sa victoire, le bitcoin a bénéficié d’un environnement plus favorable, marqué par la nomination de Paul Atkins à la tête de la SEC (Securities and Exchange Commission), un acteur connu pour ses positions favorables aux cryptomonnaies. Cette désignation, en particulier, a envoyé un message fort aux marchés, signalant un assouplissement des régulations qui, jusqu’alors, freinaient l’adoption des crypto-actifs. Dans ce contexte, le Bitcoin a vu sa valorisation exploser, affichant une progression impressionnante de 144% en 2024. Cette performance exceptionnelle fait du BTC l’un des actifs les plus performants cette année, bien que derrière des cryptos comme Dogecoin (+390%) et Ripple (+291%). Un avenir radieux pour le Bitcoin ? Le Bitcoin, désormais à plus de 100 000 dollars, devient un investissement qui se popularise. Avec des régulations plus favorables, une adoption institutionnelle croissante, et des perspectives économiques porteuses, il semble bien que la valeur du Bitcoin continuera d’augmenter. Qu’en pensez-vous de cette nouvelle forme de monnaie qui bat les records ? Florent BARAKANA Barakana Florent, a recent graduate in economics from the University of Burundi, I am passionate about economics and digital technology. I constantly strive to improve my skills through various training programs and am eager to expand my professional experience in these fields. I love writing and creating diverse content, which allows me to share complex ideas in an accessible and engaging way. My goal is to combine my understanding of economic issues with digital innovation to contribute to meaningful and impactful projects.