Le carburant, cette monnaie courante qui, chaque année connait des bouleversements d’approvisionnement, devient point de chute pour le transport. L’essence devenu de l’or sur presque toutes les stations du territoire national, les chauffeurs en difficulté, les motards en peine, les utilisateurs de l’Internet et des NTIC en général sont en deuil…la relance de distribution, selon Advaxe Ndayisenga, serait une astuce de sauve la plus pratiques.
L’essence est disparue, selon ce qui est exposé au public depuis les propriétaires personnelles de véhicule à consommation de ces produits du pétrole, soit l’essence et le gasoil. Cela se manifeste à travers les longues files d’attente devant les stations-services. Certainement, la pénurie de l’or noir affecte directement les conditions de vie des populations.
Pour ceux qui l’ignorent, c’est un cas grave pour le déplacement où le transport des personnes et des biens est devenu problème majeure à jamais. Or, l’absence du carburant vient de se lier avec des coupures inattendues du courant électriques et le pétrole devient de plus en plus indispensable aux humains qui voudraient se donner aux travaux quotidiens.
Selon, Benjamin Kuriyo, Directeur de publication chez Burundi ECO, cette situation s’est longuement répétée depuis des années. « En 2016, le pays a connu une paralysie totale suite au manque de carburant. La plupart des stations-services du pays étaient à sec impactant ainsi les activités économiques et le coût de la vie. Le spectre d’une pénurie de carburant plane toujours dans un contexte où le pays fait face à une pénurie chronique de devises. Le prix du billet vert s’envole sur le marché alors que le pays dépense chaque année plus de 150 millions USD pour importer le carburant. Il importe de signaler que le parc automobile du pays croit exponentiellement. Parallèlement, la consommation du carburant augmente. En 2020, les moteurs des engins roulants ont consommé plus de 30 millions de litres d’essence et 49 millions de litres de gasoil. »
Cette pénurie de l’or noir s’est rejoint aux coupures continuelles du courant électriques qui se manifestent dans le nord du pays.
Spécifiquement au nord du Burundi, le courant est entrecoupé d’un moment à un autre. Comme le signale certains bénéficiaires et clients de la REGIDESO, le problème du courant est un casse-tête pour la survie des citadins. « ça a été lié aux manques du carburant qui, jadis, nous aidait à alimenter nos groupes électrogènes, pour quand-même garder l’autonomie de nos travaux électriques en cas de coupures du courant » dit Eric Ndayiragije, coiffeur au centre-ville Muyinga.
Les agents de LUMICASH et E-noti nous témoignent qu’ils ont un problème de chargement de leur téléphones Android pour pouvoir rendre leur service aux clients qui leur font confiance. « Depuis jeudi passé, je n’utilise que seul ce petit téléphone pour transferer de l’argent via Lumicash et Ecocash. La coupure du courant et le manque de l’essence nous a coupé sur tous les réseaux de FinBank, bancobu E-noti, …nous n’espérons pas de commission ce mois-ci. Et si le problème persiste, nous n’avons aucune autre possibilité de vivre sans doute….la dernière étape sera de rentrer creuser le sol pour ceux qui en auront…. » prononce expressément une dame commerçante au centre-ville de Muyinga.
Ce problème ne s’arrête pas aux petits groupes de gens, mais aggrave la situation des personnes utilisant la connexion internet qui déclarent que leurs routeurs ne peuvent plus générer de point d’accès si le courant n’est pas là.
Selon Hon. Amédée Misago, administrateur communal de Muyinga, seuls les membres des ONG ou du gouvernement sont autorisés, par écrit, de puiser l’essence, sous le peu disponible, dans des bidons pour pouvoir approvisionner leurs véhicules de travail, eux qui par après retrouvent le peu de moyen possible pour au moins accéder aux adresses e-mails de travail et aux informations différentes.
Le problème d’accès à l’Internet est un problème commun à tous les internautes en général, et à ceux à titre personnel en particulier, qui se disent désespérés si la situation ne change pas.
Selon l’avis de notre ami, Advaxe Ndayisenga, analyste-développeur et administrateur des bases de données, le système ne peut pas marcher dans de telles conditions. « Les entreprises retrouveront la connexion avec des cas d’attaques aux données internes les plus fréquentes, des mots de passe oubliés, des rapports non-envoyés, des anti-virus obsolètes… qui pourront générer d’innombrables effets négatifs sur les données internes. » dit-il. Il appelle ainsi à tous ceux qui peuvent avoir à faire pour le rétablissement du système d’alimentation en courant électrique et en carburant de faire le possible pour sauver le peuple et le patrimoine burundais.