Que faire pour donner un élan nécéssaire au e-commerce burundais ?

On vit dans un monde où l’économie numérique se développe du jour au lendemain, le commerce électronique devient plus promoteur. En utilisant seulement un smartphone, on peut se procurer à tout moment des biens qui se trouvent sur des marchés éloignés.

Jumia l’Amazone ou Alibaba africaine et bien d’autres plateformes de e-commerce local sont déjà dans le coin et la question qui se pose est de savoir si on a un cadre légal et réglementaire approprié pour réglementer ce nouveau cosmos.

Place du Burundi dans le commerce électronique

C’est bien que le commerce électronique (e-commerce dans le jargon informatique) au Burundi est à l’état embryonnaire avec de microentreprises comme Baza ; Kaze market et tant d’autres.

Mais il faut déjà songer à faire un cadre analytique du commerce électronique ; avoir une logistique appropriée au commerce électronique; un cadre légal et réglementaire approprié.

Selon le récent rapport de United Nations Conference on Trade and Development B2B E-commerce de 2018, le Burundi occupait la quarantième place sur quarante-quatre pays africains et la cent quarante septième place sur les cent cinquante et un pays au niveau mondial. Des places que le gouvernement devrait à tout prix changer pour être au même rythme que d’autres pays malgré notre Indice de Développement Humain trop faible ou le niveau de nos banques et services postaux qui ne sont pas fiables pour faire des livraisons. D’ailleurs, ce sont ces derniers qu’il faut développer.

Pourquoi développer ce secteur alors ?

D’abord, ça garantit la durabilité du développement comme c’est bien soulagée dans l’un des objectifs de l’assemblée générale des Nations Unies qui s’est engagée à mettre à profit les technologies de l’information et de Communication (TIC) pour réaliser le programme de développement durable à l’horizon 2030.

Ensuite, comme c’est avec ces infrastructures que le commerce électronique est possible, alors c’est trop avantageux car ce système ouvre les horizons aux services financiers (payement en ligne et mobile) basés sur les TIC qui permettent enfin au vendeur de nos pays d’attendre davantage des clients potentiels sur le marché sans limite et cela favorise l’amélioration du PIB et la libre circulation des biens et des services.

Par Barakana Guy-Eudès