Dans un contexte où il y a une grande mutation de secteurs d’activité et que les TIC participent aux changements d’activités entrepreneuriales. Au Burundi, d’un designer à un programmeur en passant par un hébergeur de sites internet ou un propriétaire d’un web TV, ces gens sont tous des entrepreneurs numériques les plus fréquents, la plupart d’eux sont des jeunes innovants et visionnaires. Mais c’est un domaine qui est relativement vierge avec seulement quelques acteurs, alors qu’il était temps de miser sur ce secteur, vu qu’il y a une nette corrélation entre la croissance économique et le développement d’un pays. Les TIC ont contribué au PIB du pays à hauteur de 1,48 % en 2008, de 2,37 % en 2013 et de 3,49 % en 2018(ISTEEBU) soit une croissance respective de 0,89 % et de 1,12 %, les données qui doivent être développées quand même, à voir ce taux de croissance trop faible comparativement à d’autres pays.
Comme indiqué dans ResearchGate, l’entrepreneuriat digital est largement défini comme la création de nouvelles entreprises et la transformation d’entreprises existantes par le développement de nouvelles technologies numériques et/ou d’une nouvelle utilisation de ces technologies.
Ce qui se remarque actuellement dans tous les secteurs, pour dire qu’il y a aucun domaine exclus, mais, les plus concernés au Burundi sont notamment : le commerce (e-trade) avec de nombreuses transactions en ligne, les hébergeurs et concepteurs des sites Internet et une autre sphère d’activité est l’industrie musicale et cinématographique qui n’est plus archaïque depuis l’avènement de grandes plateformes de streaming vidéo, etc. Mais, ce qui est étonnant, c’est que les discours politiques mettent souvent de côté l’entrepreneuriat digital en priorisant d’autres secteurs comme l’agriculture ce qui ne pas en soit mauvais vu les conditions de notre pays. Mais ce dernier peut aussi être inclus dans les secteurs qui peuvent être développés par les TIC en ce qu’on appelle dans le jargon informatique “Agriculture numérique”.
Qu’est-ce qu’il faut alors, pour une bonne adaptation ?
C’est bien que le gouvernement a pu emprunter un chemin vers une connectivité sans faille en implantant la fibre optique partout jusqu’aux chefs-lieux des provinces, mais, il faudra beaucoup plus que ça pour suivre le rythme des autres, notamment en soutenant les jeunes ambitieux, en donnant l’accès facile aux crédits pourquoi pas la création d’une banque qui accompagne ces entrepreneurs.
En somme que les jeunes burundais dans ces derniers jours, sont plus que jamais engagés dans le domaine technologique, ce qui se remarque par la prolifération de nombreuses start-ups, télévision en
ligne et applications développée localement. Comme résultat, ça aide à la création de l’emploi et à avoir l’accès à de nombreuses opportunités.
Donc, suite à cela, la tâche revient au gouvernement d’accompagner ces jeunes à aborder leur choix d’orientation.
Par Barakana Guy-Eudès
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