Si les cybercriminels n’ont pas épargné le Pentagone et la NASA, le Bitcoin ne serait pas leur prochaine cible ?
Dans un monde en pleine digitalisation, un problème subsiste : des hackers qui pullulent comme des rats dans un moulin. En effet, selon le site Statista, les dommages causés par la cybercriminalité en 2025 s’élèveront à un chiffre astronomique de 8 trillions de dollars.
Dans cet article, notre collègue Lee Dessart ITANGANEZA a mis en lumière le hacking et le Bitcoin.
En 2012, la communauté scientifique est sous le choc face à une nouvelle pour le moins effroyable.
En effet, un pirate australien parvient à démontrer en direct qu’il peut pirater un pacemaker (stimulateur cardiaque) à distance. Cette expérience met en lumière les failles du monde actuel et futur face à la cybercriminalité ; horrible non ? Mais que ce n’est que la face visible de l’iceberg.
Entre des noms mythiques de la cybercriminalité tels que Jonathan James, connu pour avoir hacké la NASA et le Pentagone (le ministère de la Défense des États-Unis), et le célèbre groupe Lazarus, qui s’est principalement spécialisé dans le détournement de cryptomonnaies, il est judicieux de s’assurer de la sécurité de nos données, mais aussi de celle des cryptomonnaies, en particulier celle du Bitcoin.
Face à une mare de fils de l’ombre et d’individus sans foi ni loi,le Bitcoin en est il exempt ?
Dans cet article, nous allons examiner la plausibilité d’une attaque sur les cryptos.
Comprendre la notion de la blockchain dans les cryptos
Il faut savoir que le Bitcoin repose sur une technologie, la blockchain.
Qu’est-ce que la blockchain ?
Selon le site Amazon Web Services, la blockchain est un mécanisme de base de données avancé qui permet un partage transparent des informations au sein d’un réseau. Chaque transaction est liée à la précédente, formant ainsi une chaîne de blocs.
De façon simple
Pour illustrer cela, supposons que tu construis une maison avec tes amis.
Pour ajouter une brique, tu dois demander l’approbation de tous tes amis, qui vont vérifier l’exactitude de la brique.
Chaque opération que tu réalises sur la brique est enregistrée, et tu reçois une récompense après l’avoir ajouté.
Cette récompense représente les cryptomonnaies. Chaque brique correspond à une transaction, et l’approbation par tes amis équivaut à la validation effectuée par les nœuds du réseau. Une fois qu’une brique est validée, elle est ajoutée à la structure de la maison, tout comme une transaction est ajoutée à la blockchain.
Cela garantit la transparence et la sécurité des opérations, car tout le monde peut voir et vérifier les transactions.
L’attaque de 51 %
Pour qu’une transaction soit validée sur le réseau Bitcoin, il faut que plus de la moitié des ordinateurs du réseau soient d’accord.
Cela veut dire qu’un hacker doit pirater plus de 50 % de ces ordinateurs pour pouvoir tricher, D’où la difficulté de pirater le Bitcoin.
En fait, depuis qu’il existe, personne n’a réussi à le Pirater !
La protection totale est-elle alors garantie ?
Il est essentiel de comprendre que, bien que les hackers ne puissent pas altérer directement les cryptomonnaies, ils peuvent néanmoins s’en emparer.
Les cybercriminels exploitent les vulnérabilités des portefeuilles numériques, des échanges et d’autres systèmes, souvent à des fins frauduleuses.
Leur objectif est de subtiliser des fonds en profitant des failles de sécurité, témoignant ainsi des risques permanents auxquels sont confrontés les détenteurs des cryptomonnaies dans cet environnement numérique.
Cet univers est il donc un dédale de Banditisme ?
Il est indéniable que le piratage des plateformes d’échange et de certains portefeuilles de cryptomonnaies est une entreprise extrêmement difficile. Les hackers ciblent souvent des institutions bien protégées et averties, plutôt que de s’en prendre à des individus isolés. Cette dynamique pose un défi considérable pour ceux qui souhaitent compromettre la sécurité des actifs numériques.
La Protection des Utilisateurs
Pour les utilisateurs détenant d’importantes quantités de Bitcoin, il existe des solutions de sécurité robustes. L’une des plus efficaces est l’utilisation de « cold wallets », les portefeuilles hors connexion.
Ces portefeuilles permettent de stocker des cryptomonnaies de manière sécurisée, sans être connectés à Internet, ce qui les rend pratiquement invulnérables aux attaques en ligne.
Quelle conclusion pour le Burundi
Le Burundi est un pays en voie de développement. Le Bitcoin peut constituer une alternative pour certains aspects.
Actuellement, la majorité de la population mondiale demeure sceptique à l’égard du Bitcoin, la principale préoccupation étant la volatilité de cette cryptomonnaie.
Cependant, certains pays dans une situation analogue à celle du Burundi, tels que la Centrafrique, se sont aventurés dans le domaine de la cryptomonnaie en adoptant le Bitcoin comme monnaie nationale.
Cette décision est-elle judicieuse ? L’avenir nous le dira.
Advaxe Ndayisenga is a Burundian senior Web and Software Developer with a Bachelor’s degree in Computer Science from East African Leadership Institute. With over five years of experience in web and software development, he specializes in WordPress, Prestashop, social media marketing, and SEO audits.
He is the Director and Business Development Manager at LA TECH BURUNDI COMPANY, where he also works as a Fullstack Developer. Additionally, he served as a Fullstack Developer at Media Box Burundi S.A, where he focused on developing software for government and NGO clients.
A seasoned Networking Manager and social media marketing specialist, he contributes to the field as a trainer, speaker, and event organizer at Students for Liberty as a Local Coordinator, and as a representative for Great Lakes Marketing and Communication (MARCOM).
As a UPG Sustainability Legacy Ambassador, he graduated as a UPG Leader in 2022 and a UPG Biashara Entrepreneur in 2023, actively promoting liberty, love, and sustainability within the community. He continues his education at Atlas Network Academy, Lurn, and FutureLearn, where he has developed strong skills in managing emotions, fear, and leading projects effectively.
He has enhanced his expertise through various platforms including Developpez.com, SoloLearn, OpenClassrooms, Microverse, and British Council, gaining valuable experience in group work, time management, online course facilitation, and creating creative and responsive web content.
Fluent in Kirundi (mother tongue), English, French, and Kiswahili, he brings a multilingual perspective to his work.