Au Burundi, en analysant les administrateurs des sites web ou les développeurs, les programmeurs même les web-designers, le constant est que les femmes restent une minorité. Mais en quoi le codage serait-il lié aux sexes ? Ou bien comment Photoshop, Java, ou autre langage de programmation seraient-ils des outils exclusifs au sexe masculin ?
Malgré leurs cursus académiques indéniables, peu de femmes burundaises ont accès à l’internet, téléphones ou ordinateurs portables, et peu encore embrassent la carrière des Technologies d’Information et de Communication. Serait-elle une discrimination ? Non, parce que le Burundi est parmi les 189 États qui ont ratifié la convention de 1979 portant à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes, qui, dans son 10e objectif porte à lutter contre l’image stéréotypée de la femme et l’inégalité d’accès et de participation des femmes dans la communication, enfin, comme moyen de concrétisation le gouvernement a déjà introduit des initiatives d’encouragement pour les femmes. Alors, où ça coince ? C’est sans doute au niveau mental, ou c’est notre culture, car le Burundi a toujours été un pays qui a une culture de sexospécifique, une société patrilinéaire, mais depuis en bout de temps les politiques essaient d’en finir avec les inégalités et essaie de briser les barrières culturelles afin que la femme participe au développement plus qu’hier.
En effet, les données publiées par European Statistical (d’Eurostat) en 2018 démontrent que sur les 1,3 million de personnes entreprenant des études supérieures en TIC, les femmes ne représentaient que 17 %
Alors que faire pour enlever ce défi au Burundi
Il nous faut avant tout; une philosophie libertaire; un libre choix, bientôt c’est les Crypto-monnaies; c’est la Blockchain et la femme doit participer, donc Free Tech Institute encourage et invite toutes les femmes à tout faire, dépasser même les limites dans les domaines des technologies d’information et de Communication car la constitution y est claire, c’est au moins 30 % pas d’au plus 30 % des femmes, donc, femmes allez plus loin !
Par Barakana Guy-Eudès